Vendredi 27 septembre
16 H OUVERTURE de la billetterie
16h30 : OUVERTURE des portes du FESTIWILD
En continu la journée : ESPACE SONORE – Espace nature audiophile – Des sons mystérieux, des indices photos, un mystère révélé par Xavier Marion et Fernand Deroussen
En continu la journée : « Cicada » par Nol. Née de sa rencontre avec les cigales. Fasciné par ce petit insecte, à peine perceptible, qui produit pourtant un son « démesuré »…
18h00 : SPECTACLE : Zone Artistique Durable – Une ode à la nature. Un regard sensible et poétique sur le vivant… – Cie Lo Piaa Loba ( 50 mn )
18h30 : POT de BIENVENUE suivi de L’INAUGURATION
19h30 : FILMS JEUNE PUBLIC : Notre rapport au sauvage, au monde du vivant vus pour les enfants (1h)
20h00 : SPECTACLE : La Cie La Truc nous présente leur spectacle Sur Terre. Il y est question des autres formes du vivant, de rythme et de vie – Projection danse et musique live ( 55 mn )
suivi à 21h00 d’un ÉCHANGE avec Cyril Hernandez, auteur du spectacle (50 min)
22h00 : PROJECTION : Le pari (53mn) – échanges avec le réalisateur Baptiste Deturche
Samedi 28 septembre
09h00 : OUVERTURE billetterie
En continu la journée : ESPACE SONORE – Espace nature audiophile – Des sons mystérieux, des indices photos, un mystère révélé – Xavier Marion et Fernand Deroussen
En continu la journée : « Cicada » par Nol. Née de sa rencontre avec les cigales. Fasciné par ce petit insecte, à peine perceptible, qui produit pourtant un son « démesuré »…
09h00 : SORTIE – CONFÉRENCE MARCHÉE : Marche du temps profond par Jérôme Breton l’histoire de la terre en marchant (4h) inscription obligatoire ici ! – places limitées
09h30 : SORTIE – BALADE FORESTIERE : Gilbert David / LPO AuRA – Rôle de la forêt, des cours d’eau, la « ripisylve » : corridor écologique, indispensable au transit de la faune sauvage et à la vie d’un écosystème original et instable. (2h) Balade sans difficulté particulière / nombre limité à 15 personnes, inscription obligatoire ici !
10h00 : CONFÉRENCE DÉRAPANTE : L’art de la zoomorphie – L’Humanimalité par la Cie Singe Debout Tout public (1h)
– 11h00 Séance dédicace avec Vincent MUNIER à la librairie SALLE BOIS Espace N° 10
11h30 : FILM CONFÉRENCE : Planète collemboles la vie secrète des sols – Philippe Lebeaux (1h30)
11h30 : SPECTACLE: Immondices – Dans une forêt à l’orée de la ville, une femme esseulée rencontre un renard… Cie Théâtre ailé A partir de 7 ans (40 min)
12h00 : CONFÉRENCE : Comment créer du lien entre nature et agriculture : Les secrets de l’agroforesterie – Emmanuel Torquebiau (1h)
12h30 : SPECTACLE : Arbol’essences – Quatre artistes flirtent avec leur environnement direct, reliant les gestes aux mots, les objets aux sons, les spectateurs au vent – Cie Multitude (45min)
– 13h00 Séance dédicace avec Philippe LEBEAUX à la librairie SALLE BOIS Espace N° 10
– 13h00 Séance dédicace avec Emmanuel TORQUEBIAU à la librairie SALLE BOIS Espace N° 10
13h30 : FILM CONFÉRENCE : Gorongosa le parc de la réconciliation – Bernadette Gilbertas (1h30)
13h30 : TABLE RONDE : Réserve Biologique Intégrale et libre évolution – Bénédicte Mazeron, Benoît Betton et Madline Rubin (1h)
13h30 : SPECTACLE DÉAMBULATION : Je suis un sanglier – une visite clownesque de l’univers de Jean-Louis, le sanglier humain – Cie Locus Solus A partir de 6 ans (50mn)
14h30 : SIESTE MUSICALE : Une pause musicale dans les jardins au son du didgeridoo – Othello Ravez (1h30)
15h00 : CONFÉRENCE : Le grand orchestre des petites bêtes – Plongeon auditif dans un autre monde – Boris Jollivet (1h)
– 15h00 Séance dédicace avec Raphaël MATHEVET à la librairie SALLE BOIS Espace N° 10
– 15h15 Séance dédicace avec Bernadette GILBERTAS à la librairie SALLE BOIS Espace N° 10
– 15h30 Séance dédicace avec Francis HALLÉ à la librairie SALLE BOIS Espace N° 10
15h30 : CONFÉRENCE : ADN environnemental – Natacha Giler – Loic Pelissier – Jérôme Bouvier (1h)
16h00 : ENFANTS : SPECTACLE : Debout, de bois – Quelques morceaux de bois, et un peu de sable. C’est bien peu, et pourtant c’est beaucoup – Cie L’oiseau Monde A partir de 18 mois (30min)
16h30 : CONFÉRENCE: Sangliers, géographie d’un animal politique – Raphaël Mathevet (1h)
16h30 : SPECTACLE déambulation : La S.T.R.I.N.G – La Structure Territoriale de Recherche Intégrée sur la Nature Globale vise à faire connaître et transmettre les petites ficelles de la biodiversité – Cie Mycelium (1h30)
17h00 : CONFÉRENCE : la beauté du vivant Francis Hallé (1h)
18h30 : SPECTACLE : Prélude de Pan – Cie Scène nationale 7 (1h) Suivi d’une discussion autour de Giono avec les auteurs et Frédérique Zahnd autrice de l’article “Giono, poète et chamane” (1h)
19h00 : DOCUMENTAIRE : la Méditerranée n’est pas morte – de Marie Alart et Manu Lefevre en présence de Franck Lorrain producteur (2h)
20h30 : PROJECTION – SPECTACLE : L’homme qui plantait des arbres – Benjamin Flao et Clothilde Durieux (1h)
22h00 : PROJECTION RENCONTRE : Vincent Munier et Michel Munier nous parlent de leur prochain film en exclusivité et des vieilles forêts des Vosges.
Dimanche 29 septembre
09h00 – OUVERTURE billetterie
En continu la journée : ESPACE SONORE – Espace nature audiophile – Des sons mystérieux, des indices photos, un mystère révélé – Xavier Marion et Fernand Deroussen
En continu la journée : « Cicada » par Nol. Née de sa rencontre avec les cigales. Fasciné par ce petit insecte, à peine perceptible, qui produit pourtant un son « démesuré »…
09h00 – SORTIE CONFÉRENCE MARCHÉE : Marche du temps profond par Jérôme Breton l’histoire de la terre en marchant où 1m = 100 000 ans (4h) inscription obligatoire ici ! – places limitées
10h00 – CONFÉRENCE : Rendre l’eau à la terre – Baptiste Morizot (1h)
10h30 : SPECTACLE ENFANTS : Dans les pas des loups – Cie Les Virevolantes A partir de 6 ans (1h)
11h00 CONFÉRENCE : Grands Fleuves et barrages en Afrique : Déclins et renaissances de deltas Olivier Hamerlynck (1h30)
11h00 : SPECTACLE : Métamorphoses, impromptu animal – Cie Singe Debout (30mn)
– 11h00 Séance dédicace avec Benjamin FLAO à la librairie SALLE BOIS Espace N° 10
11h30 : FILM : Vivant parmi les vivants – en présence du réalisateur Sylvère Petit (1h30)
12h00 : SPECTACLE : Little Garden – Fabrizio Solinas Parade nuptiale jonglée (1h)
12h00 : ENFANTS : SPECTACLE : Debout, de bois – Cie L’Oiseau Monde A partir de 18 mois (30mn)
12h30 : SPECTACLE DÉAMBULATION : Je suis un sanglier – Cie Locus Solus A partir de 6 ans (50mn)
13h00 : CONFÉRENCE : L’ours polaire vagabond des glaces – Rémy Marion (1h)
– 14h00 Séance dédicace avec Rémy MARION à la suite de la CONFÉRENCE
13h30 : SIESTE MUSICALE : une pause musicale dans les jardins au son du didgeridoo – Othello Ravez (1h30)
14h00 : PROJECTION : Gabon la forêt qui soigne –Jérôme Bouvier (1h30)
14h30 : CONFÉRENCE : Into the rewild en Patagonie – Arnaud Hitzler (1h)
15h00 : SPECTACLE déambulation : La S.T.R.I.N.G – La Structure Territoriale de Recherche Intégrée sur la Nature Globale vise à faire connaître et transmettre les petites ficelles de la biodiversité Cie Mycelium (1h30)
– 15h00 Séance dédicace avec Maxime ZUCCA à la librairie SALLE BOIS Espace N° 10
15h30 : FILM : Corridors sauvages – vivre avec les vautours en France – Aurélie Saillard – suivi d’une Table ronde autour du Gypaète barbu avec P.Orabi – B.Betton – X.Bony – C.Dubois et A.Saillard (2h)
15h30 : SPECTACLE : Murmures d’abeilles – Collez votre oreille à la ruche et écoutez ! – Cie Les Virevolantes A partir de 6 ans (1h)
16h00 : CONFÉRENCE : Migration – Maxime Zucca (1h) suivie d’échanges.
17h00 : CLÔTURE de la quatrième édition
Le plan
OTHELLO RAVEZ
Musicien, musicothérapeute et sonothérapeute. Othello Ravez pratique et enseigne ces trois diciplines en Deux-Sèvres et dans toutes la france. Joueur de didgeridoo et instrumentiste de musique du monde, reconnu par son approche organique unique; douce et profonde.
Depuis 20 ans il propose des voyages sonores avec toujours la même intention, apporter de l’apaisement, nourrir le calme et se ressourcer. Flûte huluzi chinoise, monocorde, harpe, N’Goni du Mali, bols tibétains, handpan, sanza, didgeridoo aborigène, chaque timbre sonore est ajusté. Ils vous transporterons dans l’imaginaire des paysages du monde entier.
Son expérience du souffle vous plongera dans l’univers du vent, de l’océan, des chantes racines. Une vibration régénérante pour le corps, l’esprit et l’âme.
Aurélie Saillard
Je suis réalisatrice et auteure-scénariste pour la télévision. Mes films, tous destinés au grand public, sont diffusés sur Arte, France Télévision et à l’international.
J’évolue dans l’univers de la Nature, la découverte, l’aventure et des grands enjeux environnementaux depuis mes débuts, dans l’émission « C’est pas Sorcier », ancien magazine diffusé sur France 3. Ma soif du réel et de l’authenticité, m’a conduite sur la voix du documentaire. Certains de mes films sont purement animaliers, d’autres de découverte. Au quotidien, j’ai la chance d’apprendre en permanence sur le monde qui nous accueille et de rencontrer des gens extraordinaires, dont la mission est de le préserver coûte que coûte. J’ai à cœur de raconter leurs histoires, leur dévouement et leurs victoires pour éveiller les consciences et montrer qu’inverser la tendance est possible.
Baptiste Morizot : « Rendre l’eau à la terre »
Figure de proue de la nouvelle philosophie du vivant, Baptiste Morizot a publié de nombreux ouvrages. Ses recherches en philosophie se tournent vers la place des humains dans le vivant.
Baptiste Morizot nous invite à retrouver les dynamiques sauvages qui sont plus anciennes que nous et qui nous fondent »
Sa pratique de la philosophie il l’imagine depuis quelques années à partir d’un modèle cartographique qui a pour vocation de nous orienter dans un monde compliqué. »
crédit photo : Renaud Monfourny
Jérôme Bouvier : « Gabon, La forêt qui soigne »
Exposition Temps perdus. Jérôme Bouvier est chef opérateur et cinéaste animalier reconnu, résidant dans la région. Il parcourt le monde depuis des années pour la télévision et le cinéma, aux côtés de Luc Jacquet et de Jacques Perrin notamment. Ses voyages et son activité l’amènent depuis des années à s’interroger sur la place du Sauvage sur notre planète. Il met ses images, sa sensibilité et ses relations au service de la programmation du FESTIWILD. Il est le président de l’association Festiwild..
Benjamin FLAO : « L’Homme qui plantait des arbres »
« Il avait jugé que ce pays mourait par manque d’arbres… Il avait résolu de remédier à cet état de choses » Jean Giono
Une lecture animée, illustrée en direct
Un spectacle où se croisent en simultané le dessin, la voix et la vidéo Durée 50 minutes
– Benjamin FLAO auteur illustrateur (artiste indépendant).
A réalisé « carnet de sibérie » (prix lonely planer 2001) et « érythrée » aux éditions Glénat, « la ligne de fuite »(prix Leclerc),Kililana song » aux éd. Futuropolis (prix RTL 2014) et « Va’a » éd. futuropolis (prix de la biennale de Clermont Ferrand 2014).
– Clothilde DURIEUX chanteuse, musicienne et comédienne
Depuis 1999 travaille sur des spectacles, avec différents compagnie dont: la cie « traction avant » (rhône) et la cie « Komplex Kapharnaüm » (rhône).
2006 : l’homme qui plantait des arbres
2007: duo avec une 2CV
« Dans les pas du loup » _ Cie les virevolantes
Les Virevolantes, c’est une conteuse, Brigitte Ragot, et une musicienne, Odile Leibenguth, qui ont plaisir à jouer et à être ensemble. Les musiques s’entremêlent avec les histoires. Les voix, chantées et contées, s’accompagnent l’une l’autre : les histoires s’appuient sur les chants, les chants prolongent les histoires en les colorant d’autres nuances. Depuis leur rencontre en 2012, 9 spectacles sont nés et elles en préparent d’autres. Elles jouent en France et ailleurs, partout où le vent les emmène. Elles ont à cœur de proposer des créations où le merveilleux permet de retisser les liens d’amitié avec le Vivant.
Brigitte Ragot : Après un parcours éclectique où la danse, le chant et les soins ont la part belle, elle explore l’univers des contes, principalement avec Jihad Darwiche. Elle devient conteuse professionnelle en 2010. Elle aime le grand écart entre la tendresse et le féroce, l’humour et la gravité, le loufoque et la poésie.
Odile Leibenguth : Formée au piano classique, elle expérimente le théâtre, les chants polyphoniques, le métal… tout en travaillant dans le milieu agricole. C’est avec sa voix lumineuse qu’elle approche ensuite de nouveaux horizons aux influences celtiques, folk, blues, musiques du monde. En 2012 elle tombe avec délices dans le chaudron des contes, et en 2018 la voici devenue professionnelle de la musique.
Crédit photographique : Les virevolantes
« Immondices » _ Cie théatre ailé
La compagnie belgo-française du Théâtre Ailé permet à des artistes de divers horizons de s’associer au fur et à mesure des créations.
Nous parlons du lien sensible à notre milieu de vie dans des créations produites principalement par des femmes. Nos créations sont transdisciplinaires (marionnettes, théâtre physique, théâtre visuel, slam, poésie…). Nous abordons le thème de l’écologie de manière profonde et singulière.
Nous nous insérons dans un mode doux de production et de diffusion pour réduire notre impact sur notre environnement à tous les niveaux, ainsi nous tournons en mobilité douce.
Avec Immondices vous rencontrerez :
Amandine Gimenes et ses deux passions : le théâtre et les arts plastiques. En 2019 elle découvre l’art de la marionnette qui réunit ses amours. Depuis, elle ne cesse de créer.
Eléonore Brio, fondatrice de la compagnie en 2021 : depuis toujours, son cœur la pousse à découvrir le monde, à l’écoute de ce qui évolue autour et en elle. Animée par l’aventure et la détermination, elle crée des spectacles sensibles, poétiques et engagés.
Marion Bruyère qui aime les rencontres et les histoires. Elle n’aime pas les chiffres mais aime écouter les gens et faire des spectacles.
Crédit photographique : Amandine Gimenes
« DEBOUT, DE BOIS » _ CIE L’oiseau monde
Un décor fait de quelques morceaux de bois, et d’un peu de sable. C’est tout. C’est bien peu, et pourtant c’est beaucoup. C’est l’histoire d’un petit être – de bois – qui naît dans un univers inconnu, qui apprend à découvrir le monde, son monde. D’abord, en appréhender les contours , les extrémités. Puis, se construire un abri. Peu à peu, se soucier des détails, chercher, découvrir, essayer, échouer, essayer encore, s’élever. C’est aussi l’histoire d’une rencontre, forte, essentielle, qui va tout changer.
C’est enfin l’histoire de l’avant, de l’après , et de l’espoir : rien n’est jamais totalement fini, tout se transforme, à l’image de ce petit monde de sable et de bois.
Sarah intègre le conservatoire d’Art Dramatique de Dijon où elle sera formée au métier de comédienne par Ewa Lewinson. A la sortie du conservatoire, elle rejoint la Cie l’Oiseau Monde qui ancre ses créations sur l’écriture d’Alexandra Lucchesi. Elle fait également partie de la LISA 21 (ligue d’improvisation). Actuellement, elle joue Risk’n’roll -spectacle de préventions des conduites à risques- avec l’Oiseau Monde, avec la Cie En attendant elle joue dans le spectacle pour le très jeune public Tout est Chamboulé ; elle créera en 2021 avec Morgane Huguennin et Anne Deniau Page 3, porté par la Cie Gunnar Olof, spectacle qui interroge notre rapport à l’information et à son traitement par les différents médias. Elle poursuit également une pratique du chant régulière et une réflexion sur la voix, et dirige fréquemment des ateliers théâtre et des ateliers axés sur la voix pour des compagnies d’amateurs et pour l’Éducation Nationale et participe régulièrement à des projets d’action culturelle (notamment avec la Cie l’Oiseau Monde).
« METAMORPHOSE, IMPROMPTU ANIMAL » _ CIE du Singe Debout
La Cie du Singe Debout explore la relation de l’humain à l’animal et au vivant, la mé-tamorphose et l’hybridation dans des spectacles pluridisciplinaires, des performances zoomorphiques et des conférences dérapantes mêlant arts et sciences.
Une performance de la Cie du Singe Debout: « METAMORPHOSES, IMPROMPTU ANIMAL »
Mise en espace : Jade Duviquet
Incarnation et jeu, Cyril Casmèze comédien et performeur zoomorphe.
Durée 25 minutes.
Faire la bête, c’est tisser des passerelles, explorer des mondes.
Ce spectacle performance est une plongée soudaine et zoomorphique dans une altérité animale au cœur de nos origines, une approche dans l’intimité de l’humanimal simiesque, un singe en été ou au printemps ou en automne et même en hiver, dans une interaction joyeuse avec le public…
« Je suis un sanglier »
Thierry Vennesson est comédien, metteur en scène, formateur. Il a été formé au conservatoire régional de Dijon, puis a suivi les stages de formation du CDN de Bourgogne avec Solange Oswald, Dominique Pitoiset, Michel Azama et Jude Anderson
Je suis un sanglier : une visite clownesque de l’univers de Jean-Louis, le sanglier humain.
Jean-Louis grommelle, gratte et se roule dans la boue. Cet animal grotesque propose la visite de son univers pour tenter ensemble une nouvelle manière d’être vivant. Car il n’a qu’une seule ambition : sauver le monde, ou ce qu’il en reste. Hélas parfois, les chiens méchants sont trop nombreux…
crédit photographique: Rachel Paty
« La S.T.R.I.N.G » _ Cie Mycélium
Compagnie de théâtre de rue et de chemin, à la croisée des arts et des sciences, la compagnie Mycélium joue en interaction avec les espaces et les publics, des spectacles et des aventures de territoire qui questionnent avec humour et engagement nos liens à la biodiversité environnante.
Portée par un écologue et une comédienne, la cie Mycélium réunit une dizaine d’artistes et de technicien.e.s autour de créations originales et situées. En mêlant le jeu burlesque, l’écriture documentaire et poétique, l’écologie, la musique et les arts visuels, nous partageons des expériences sur et avec le vivant.
La S.T.R.I.N.G.
Théâtre de rue / Parodie de balade nature
La Structure Territoriale de Recherche Intégrée sur la Nature Globale vise à faire « connaître et transmettre les petites ficelles de la biodiversité ». Florent Chatterton, écologue et fondateur de l’association sera secondé par Rebecca, étudiante en BTS G.P.N. option G.F.S. qui sera évaluée sur ses aptitudes à animer et à sécuriser un public en milieu sauvage.
Une balade riche en découvertes animales, végétales et humaines.
crédit photographique: Arnaud Ray
« Sur Terre » _ Cie La Truc
SUR TERRE est un spectacle musical chorégraphique et vidéographique qui explore le mystère du vivant et ses transformations.
SUR TERRE révèle par des gestes «premiers», l’enfance et l’enjeu de notre humanité.
SUR TERRE, aborde les enjeux écologiques «brûlants», et propose d’ouvrir un avenir joyeusement terrestre. Il est question de naissance, du temps, de traces, des autres vivants, d’animalité et de forêt, de rêve et de célébration.
SUR TERRE se construit comme une performance, un rituel musical chorégraphique et vidéo.
Formé à la musique écrite et aux musiques contemporaines, Cyril Hernandez s’est émancipé des codes académiques, pour définir un lieu de commun avec le public. Il invente des mises en situation de rencontre, des partitions sonores et performatives.
Cyril Hernandez, fait le pari sans cesse renouvelé de faire bouger les lignes du rapport spectacle – spectateur en cherchant par empathie et joie, à donner corps à une esthétique musicale relationnelle. La musique se voit autant qu’elle s’entend. Elle nous donne accès à la vie et à l’essence du monde.
crédit photographique: Valérie Frossard
« ZAD » _ Cie Lo Piaa Loba
Danse et Arts plastiques / solo chorégraphique
Une ode à la nature
Un regard sensible et poétique sur le vivant… une invitation à se questionner sur notre relation à la nature. ZAD est le récit silencieux d’un corps traversé par l’expérience bouleversante d’être au monde. A la croisée des arts entre butô, arts visuels, danse contemporaine et hip-hop, ZAD est la manifestation d’un art qui se transforme au contact des grandes mutations de notre temps.
« Arbol’essence » _ Cie Multitude
La Compagnie Multitude, est créée en 2021, par Juliette Fabre, à Chalon-sur- Saône. Elle évolue essentiellement dans l’espace public.
Nos créations sont initiées par une recherche autour de la communication inter-espèces, l’impact du mouvement et du son sur nos environnements directs. Quels dialogues subtils en émergent ?
Sauriez-vous lister les arbres que vous croisez chaque jour au détour des rues ?
Nous vous invitons à quitter le rythme de la ville où tout gémit, vrombit, suffoque pour cheminer entre témoignages et ressentis.
Avec l’arbre comme partenaire, à part entière, quatre artistes flirtent avec leur environnement direct, reliant les gestes aux mots, les objets aux sons, les spectateurs au vent.
Árbol’essence est une déambulation, durant laquelle les témoignages d’habitants et de spécialistes de renommée mondiale s’allient à la danse, la musique et la peinture.
Tous ces éléments guident les spectateurs à la rencontre des essences-partenaires, de leur histoire, leurs caractéristiques..
crédit photo: Antonin Roure
Raphael Mathevet : « Sangliers »
Raphaël Mathevet est écologue et géographe. Chercheur au CNRS, il travaille sur la conservation de la biodiversité, la gestion concertée des aires protégées et des usages multiples des ressources naturelles. Il coordonne et participe à plusieurs programmes de recherche interdisciplinaire sur les interactions entre nature et sociétés. Il est l’auteur d’une centaine de publications scientifiques et de Camargue incertaine : science, usages et nature (Buchet Chastel, 2004). Il a co écrit Sangliers, géographies d’un animal politique (Actes Sud, 2022).
Frédérique Zahnd : « GIONO, POETE ET CHAMAN »
Frédérique Zahnd est écrivaine, critique littéraire, professeure de lettres franco-suisse.
Agrégée de lettres modernes, elle a rédigé régulièrement articles et recensions pour la revue « Esprit », avant de publier à 60 ans ses deux premiers livres coup sur coup.
GIONO, POETE ET CHAMAN
À cause d’un préjugé régionaliste, j’ai découvert Giono bien tardivement. Et puis, un choc, la lecture d’ « Un Roi sans divertissement », m’a amenée, pour lire cette œuvre ahurissante, à entrer dans une sorte d’enquête littéraire. Dans un va-et-vient entre la complexité des derniers romans et les œuvres des années 30, j’ai découvert un monde où des sorciers sont en lien avec la nature à la manière dont les anthropologues contemporains parlent des chamans des peuples premiers.
D’où vient cette expérience chez Giono ?
Francis Hallé : « La beauté du vivant »
Botaniste et spécialiste des arbres et des forêts tropicales, Francis Hallé est l’auteur de nombreux ouvrages dont Eloge de la plante (Seuil, 1999), Plaidoyer pour l’arbre (Actes Sud, 2005), Atlas de botanique poétique (Flammarion), Pour une forêt primaire en Europe de l’Ouest (Actes Sud, 2021).
Chercheur de renom, il est aussi reconnu dans le monde entier pour ses dessins et croquis des spécimens étudiés. En 2018, une partie de ces œuvres a fait l’objet d’une exposition au jardin botanique de Montréal.
Il travaille en ce moment à la recréation d’une forêt primaire en Europe de l’Ouest.
Pourquoi les sciences du vivant ne parlent-elles jamais de la beauté du vivant, qui saute aux yeux de n’importe quel observateur ? Pourquoi les scientifiques, qui connaissent cette beauté, sont-ils muets à son sujet ?
Une enquête émerveillée sur la fonction de la beauté dans le monde vivant
Rémy Marion : « L’ours polaire, vagabond des glaces »
Auteur, conférencier, réalisateur de 25 ouvrages concernant les régions polaires. Co-réalisateur et co-auteur des Métamorphoses de l’ours polaire et de Fort comme un ours, deuxdocumentaires de 52 minutes pour ARTE. et de Albatros et gorfous, un été austral pour France 2. Auteur de L’ours polaire Vagabond des glaces et de L’ours l’autre de l’homme aux éditions Actes sud.
L’ours polaire continue à déambuler sur une banquise de plus en plus fine. Il est menacé, c’est indéniable, mais moins rapidement que le mergule nain, petit oiseau arctique au bord de l’extinction, la mouette ivoire dont la population a chuté de 80 %, les lemmings, les morses, les narvals… On a abusé de l’image de l’ours comme symbole du réchauffement climatique. C’était un faux nez idéal pour masquer une réalité qui dérange, l’ours polaire vaut mieux que cela. Son élégance, ses adaptations uniques, sa curiosité ne doivent pas rester des arguments marketing pour les zoos, des éléments de langage pour des
documentaires
Olivier Hamerlynck : « Grands Fleuves et barrages en Afrique : déclins et renaissances de deltas »
guerre en Somali et en Afghanistan. Plus que les interventions médicales d’urgence l’environnement
s’impose comme un facteur dominant dans le bien-être des populations et dans leurs décisions de quitter ou non leur territoire. Suite à une thèse en écologie sur un système deltaïque profondément modifié par des barrages, il s’installe pendant 30 ans en Afrique Sub-saharienne pour, en collaboration étroite avec Stéphanie Duvail, géographe, accompagner plusieurs projets de recherche-action autour de barrages anciens, récents et en préparation.
A travers des expériences de terrain en Afrique, menées en collaboration étroite avec les communautés d’utilisateurs et des institutions locales depuis les années 1990, nous allons nous intéresser à des interventions par des équipes de recherche-action autour des deltas des Grands Fleuves en Afrique de l’Ouest (le Sénégal en Mauritanie, le Niger au Mali), de l’Est (le Rufiji en Tanzanie, le Tana au Kenya) et Australe (l’Incomati au Mozambique).
Emmanuel Torquebiau: « Comment créer du lien entre nature et agriculture : les secrets de l’agroforesterie »
Chercheur émérite du CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, Montpellier), spécialiste d’agroforesterie. Ancien Directeur de Recherche à l’Université de Montpellier. Chevalier de l’ordre du mérite agricole.
Longs séjours professionnels au Mexique, en Indonésie, au Kenya et en Afrique du Sud ; expérience de terrain dans de nombreux autres pays tropicaux et en France.
Membre des Conseils d’Administration de l’Association Française d’Agroforesterie et de l’Association Francis Hallé pour la forêt primaire.
Auteur de l’ouvrage « Le livre de l’agroforesterie – Comment les arbres peuvent sauver l’agriculture », Editions Actes-Sud, 2022.
Dans cette conférence, je montrerai comment l’association d’arbres aux pratiques agricoles ou d’élevage est une démarche qui permet de répondre aux grands défis environnementaux que pose l’agriculture d’aujourd’hui : crise de la biodiversité, adaptation au changement climatique, atténuation du changement climatique, protection du sol et de l’eau, pollution par les produits phytosanitaires. J’expliquerai comment l’agroforesterie, en introduisant des éléments de nature dans les fermes, peut conduire à une remise en cause radicale de l’agriculture industrielle omniprésente dans nos campagnes.
Crédit photo: Pierre Chatagnon
Bénédicte Mazeron: « Réserve Biologique Intégrale et libre évolution »
Je suis ingénieur forestier de formation, ayant suivi la formation des ingénieurs forestiers de l’Ecole Nationale du génie rural des eaux et forêts (spécialisation forêts tropicales). J’ai ensuite intégré a 23 ans l’office national des forêts en tant que responsable d’Unité Territoriale dans la Brie (77), puis responsable du bureau d’études à Aix en Provence avant de revenir à la gestion forestière en Vercors-Diois depuis 2019. Je suis très attachée à l’aspect humain et technique de la gestion forestière, en considérant avant tout les forêts comme des écosystèmes complexes. Mon métier est une passion!
Mon intervention s’articule autour du film réalisée par Bruno Alles sur la RBI (Réserve biologique intégrale) j’interviendrai en tant que Responsable d’Unité Territoriale ONF vercors Diois pour des échanges avec le public sur l’intérêt de la libre évolution des espaces forestiers dans le cadre d’une gestion plus globale.
Jonathan Rebouillat : « Origami sauvage »
Amoureux de vie sauvage, Jonathan Rebouillat découvre l’art de l’origami par hasard, lors d’un voyageinitiatique l’année de ses 25 ans. Cette année-là il part vivre en Amazonie, sans retour, et sans pétrole. Coéquipier sur un voilier, le voyage débute à Toulon. L’Espagne, le Maroc, les Iles Canaries, le Cap-Vert, et puis la grande traversée vers la Martinique. C’est là qu’il tombe amoureux de l’art du pliage, après avoir rencontrée une passionnée d’origami. Il vivra un an dans une tribu Kichwa d’Equateur, avant de décider de rentrer. Et c’est à ce moment-là qu’il commence à créer ses premiers origamis. Dès lors, sa technique n’a cessé de se développer et son regard s’est affiné. Il passe de nombreuses heures à observer les animaux sauvages, pour puiser l’inspiration de ses créations. Il expose son travail dans des musées (musée d’Origami EMOZ de Saragosse en Espagne, Muséum d’Histoire Naturelle de Neuchâtel en Suisse), des conventions internationales d’origami (en France, en Espagne, en Italie), des festivals nature (Ménigoute, Montier en Der, Salamandre, Cauterêts, Hauteville,…) et anime de nombreux ateliers pour partager cette passion. Sa démarche est minimaliste. Quelques plis pour ne garder que l’essentiel, et tenter de suggérer une présence, une attitude, un mouvement. Son travail se veut être un humble hommage à la beauté du monde, tout en poésie et en délicatesse.
Crédit photographique : Simon Bugnon
Anna Pourchot : « Toute la forêt regarde passer la nuit »
Témoin muet de ce monde qui frissonne, je peins, simplement parce que tel est mon besoin… Un besoin essentiel de voir, et de transmettre ce que je comprends de la beauté du monde.
Que ce travail puisse nous apprendre à préserver ces merveilles qui s’effacent sans bruit.
Je vis en montagne, loin des étangs et de la mer, mais c’est au coeur de cette forêt sur ces versants abrupts que j’apprends chaque jour à écouter ce que je dois entendre, à regarder ce que je dois voir, à respirer ce que je dois sentir
Le monde de la forêt est un univers cosmopolite où chacun a un rôle déterminé, précis et régulateur, un rôle qui nous exclut, nous les humains, incapables que nous sommes d’écouter et de voir sans vouloir tirer profit.
Monde mystérieux où les prédateurs deviennent les proies où le cycle imperturbable de la vie génère des adaptations totalement inattendues où tout coopère, où les êtres vivants d’une forêt libre tissent entre eux des liens dont nous ignorons presque tout.
Fanny Zambaz : « Esquisses sauvages »
Fanny Zambaz est une photographe suisse établie dans les Alpes valaisannes. Après un certificat fédéral de photographe obtenu à Genève, elle part s’établir comme photographe de mode à Londres. Elle y travaille jusqu’en 2007 exclusivement en moyen format et en film argentique.
Elle revient ensuite vivre en Suisse, passe le brevet fédéral d’accompagnatrice de moyenne montagne et entre 2018 et 2023 se spécialise en tant que conductrice de chien d’avalanche.
Son travail photographique s’est transformé en projets personnels dont le principal sujet est le monde libre et sauvage. En 2017, pour retrouver une forme d’authenticité dans sa photographie elle expérimente la technique du cyanotype et participe l’année suivante à une résidence artistique au Groenland.
Depuis, elle s’exprime au travers de cette technique.
Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions privées ou collectives ainsi que des conférences (Suisse et France) tant sur le travail à la chambre très grand format que sur la technique du cyanotype. Elle a bénéficié d’une bourse valaisanne de recherche en arts visuels en 2022, et en 2023 devient la lauréate du prix Objectif Femmes à Paris. Un film de 26’ tourné par la TSR pour l’émission « Passe-moi les Jumelles » retrace le travail atypique de l’artiste.
Elle est en exposition régulière à Morges (CH) à la galerie Soleil de Minuit et à Paris à la galerie Blin + Blin.
Catherine de Robert : « Révélations végétales »
Artiste textile et teinturière, je teins et j’imprime moi-même fils et tissus avec des colorants naturels. Je crée des tableaux à caractère poétique et décoratif à partir de ces matériaux assemblés et brodés. Résumé de votre intervention exposition d’œuvres murales Votre intervention de manière plus détaillée Mes tableaux sont inspirés par une fréquentation sensible de la nature et par son observation vagabonde. Ce sont des textiles libres en fibres naturelles, non tendus sur châssis. Leurs couleurs et motifs sont le résultat de l’alchimie complexe qui se déroule durant le processus de teinture que j’aurai plaisir à vous expliquer. Maitrise et lâcher prise s’y conjuguent pour produire un résultat unique et souvent surprenant.
Crédit photographique : Ph Hervouet
Olivier Lavigne : « L’ours, petit traité humoristique à l’usage des humains. »
Olivier Lavigne est né en 1977, à Arles et il vit et travaille à Saint Christol en Ardèche.
Après l’obtention de sa Maîtrise en Arts Plastiques (mention très bien) et la rédaction de son mémoire « L’humour, une alternative au spectaculaire », son travail d’artiste se réalise autour des notions de la parodie, du détournement, du jeu et de l’humour dans les arts plastiques et graphiques.
Il organise et il participe à de nombreuses expositions depuis 2009.
Pluridisciplinaire, il travaille en parallèle en tant que graphiste pour des maisons d’éditions et plus récemment en tant qu’auteur-illustrateur pour le livre « L’ours, petit traité humoristique à l’usage des humains » chez les éditions Actes Sud paru en mai 2023 en tant que co-auteur avec Rémy Marion, auteur, conférencier, réalisateur et explorateur.
Ce projet inaugure la nouvelle collection, « Monde graphique » (dérivé de la collection « Mondes Sauvages » chez Actes Sud). L’idée étant de faire collaborer un scientifique avec un illustrateur afin de trouver une expression graphique adaptée qu’elle soit poétique et/ou humoristique.
Depuis la sortie du livre, il participe à des rencontres auteurs, des dédicaces, conférences et ateliers (pour jeune public), en librairie, festival et salon.
Nol : « Cicada »
Plasticien-bricoleur, Nol imagine des installations dans lesquelles se mêlent le dessin, le sonore, et tout un tas de petits objets récupérés, souvent désuets.
Il utilise le câble électrique, alimenté ou non, comme un trait de crayon dans l’espace qui tisse un lien ou une circulation entre les éléments ; et le son comme une respiration, un moyen de les animer.
C’est d’abord un travail de collecte (au travers de ses déplacements il accumule images, sons captés, croquis, bribes d’idées…) qui l’amène à la construction d’un espace imaginaire, ce que l’on pourrait nommer « paysage mental » : des souvenirs sensoriels, sortis de leur contexte, qui s’entremêlent et invitent davantage au voyage plutôt qu’à une destination.
Sa dernière installation, « Cicada », est née de sa rencontre avec les cigales. Fasciné par ce petit insecte, à peine perceptible, qui produit pourtant un son « démesuré », presque insoutenable pour l’oreille humaine.
A l’origine ce sont des mues, glanées à droite à gauche, puis viennent s’ajouter une sorte de ligne électrique à laquelle elles s’agglomèrent, de vieux isolateurs, des petites ampoules leds qui illuminent l’enveloppe fragile de l’insecte. Il y intègre un son ou plutôt des sons, bricolés à partir de petits moteurs qui, superposés, simulent maladroitement la cymbalisation étourdissante de la cigale.
Un univers qui évoque celui de fiction ou peut être de science-fiction, dans lequel l’animal « s’humanise », questionnant de manière individuelle notre co-habitation avec lui.
Cécile Lamy : « Les chemins du Méristène » et « Epidermes »
Née en 1997 à Toulouse et vit et travaille dans le Tarn. Depuis ses années d’étude en Arts Plastiques à l’Université Jean-Jaurès de Toulouse, elle consacre entièrement sa démarche de plasticienne aux arbres. Elle prend le temps d’explorer les forêts à pieds, de s’y immerger plusieurs jours durant, d’aller à la rencontre de cette pure altérité : l’arbre.
Cécile Lamy fonde sa démarche artistique sur la pratique de la grimpe d’arbres et l’expérience sensible qui la nourrit. Souvent, l’arbre constitue son espace de création et lorsqu’elle travaille en atelier c’est à partir de croquis et de photographies réalisés dans les arbres ou bien en convoquant les sensations de grimpe que sa mémoire sensible incorpore. Son exposition présente plusieurs séries de dessins et de peintures accompagnées d’un travail d’écriture cherchant à traduire ses expériences sensibles et sa relation aux arbres.
Crédit photographique: Cécile Lamy
Ambre De L’alpe : « Le dépaysement aux portes de chez nous : Vercors, Chartreuse, Belledonne… à pied et à vélo »
Née en 1992 à Strasbourg, je grandis en ville, en plaine, ne m’évadant que durant les vacances scolaires. Mes grands-parents habitent dans les reliefs qui forment les premières chaînes du Jura ; et j’apprécie les semaines passées à « la campagne », césures dans le quotidien bétonné. Mais depuis toute petite, c’est la période estivale qui a une saveur plus prononcée d’aventures : le moment où, avec ma mère, je pars camper quelques semaines dans les Alpes. Ce sont ces montagnes fabuleuses qui m’attirent, et que j’explore passionnément.
« Le Dépaysement aux portes de chez nous :
Chartreuse, Belledonne, Vercors… à pied et à vélo
Partir à l’aventure depuis chez soi, en France, c’est possible !…
Pour ma part, le point de départ fut à l’orée des Alpes, à proximité de Grenoble. En ligne de mire, trois écosystèmes montagnards bien distincts : le Vercors, la Chartreuse et Belledonne.
L’idée était simple : se focaliser sur un petit secteur de 5 km de diamètre représentatif de chacun des massifs, à explorer en y retournant au fil des saisons.
Pour pousser la cohérence de la démarche, et dans l’idée de vivre un vrai « voyage » sans s’éloigner, les sorties se sont effectuées à vélo et à pied au départ de chez moi. »
Crédit photographique: Ambre de Lalpe
Cat Blancard : « La liste rouge »
Formée à l’école des Arts décoratifs de Strasbourg. Pendant 15 ans, j’ai travaillé dans l’édition jeunesse comme illustratrice, spécialisée depuis 10 ans dans les techniques du livre animé et du POp’up, j’expose et anime des ateliers et des interventions autour d’une exposition « Le Pop’up un objet d’art ». J’enseigne le dessin au Centre d’art contemporain Polaris, à Istres depuis 2021. Dessinatrice naturaliste, j’ai entamé une réflexion sur notre rapport aux autres vivants avec l’exposition « La liste rouge » portraits d’animaux à taille réelle accompagnés de textes; pensées, réflexions, extraits d’auteurs, ainsi que « Terraliben » dans laquelle j’explore les éléments « matrice » de notre planète, le végétal, les insectes, le plancton, le corail, le minéral, les glaciers… travail en cours. L’Exposition « La liste rouge » est une série de dessins naturalistes au stylo bic rouge, d’animaux grandeur nature, accompagnés de textes; réflexions, pensées, extraits d’auteurs. Je questionne notre manière d’être au monde, quelle place on laisse à nos coloc’à Terre? Comment on habite et on consomme le monde?
Crédit photographique: Blancard Cat
Baptiste Deturche : « Le Pari »
Haut savoyard, je parcours les Alpes, la France et l’Europe, caméra à la main. Diplômé en biologie écologie, j’allie ma passion pour l’image et le sauvage et j’intègre l’IFFCAM en 2015 (école de cinéma animalier).
Sortit diplômé de cette école unique en Europe j’entame ma carrière dans le cinéma animalier en collaborant sur différents projets avec notamment Anne et Erik Lapied puis Daniel Rodrigues pour qui je réalise le montage de son film.
En Parallèle, je pars en Roumanie pour épauler Eve Cerubini, Victor Jullien et Jérome Fatalot dans la réalisation de leur film sur les ours des Carpates.
Ma vocation de participer à la préservation de la nature m’offre la possibilité de travailler avec le CEN de Haute-Savoie puis avec la LPO AuRA. Ces travaux aboutissent à la réalisation de films pédagogiques.
Enfin, en 2020 je sort mon premier film en tant que réalisateur : Fjellrev la quête scandinave. Une aventure sur les terre suédoises et norvégiennes à la recherche du rare renard polaire.
Puis en 2023 sort mon dernier film, Le Pari , un métrage réalisé en un an, en montagne, pour parler d’oiseaux de plus en plus rares et menacés.
Boris Jollivet : « Le Grand orchestre des petites bêtes »
Séance avec Boris Jollivet preneur de son spécialisé dans les sons de la nature.
Boris Jollivet nous invite à un voyage sonore, il capte les sons de la nature.
Vol du bourdon, araignées rythmiciennes et autres petites bêtes vous seront devenus familiers. Au-delà de la simple écoute, il propose de sentir et ressentir la nature et ses habitants à travers des expériences sonores.
Une invitation à l’écoute !
Fernand Deroussen et Xavier Marion : « Espace Sonore Audiophile »
Fernand Deroussen: Audionaturaliste professionnel depuis plus de 30 ans. Je parcourt le monde en quête des plus beaux chants d’animaux et paysages sonores de la planète. Réalisateur de plus de 200 CD et ouvrages sur les sons de la nature, je participe à de nombreux films sur la nature (France sauvage ARTE, Le plus beau pays du monde France 2, Terre des ours film 3D cinéma, Le règne animal film cinéma etc.).
Xavier Marion: Originaire du centre de la France (Indre) ma famille décide de s’installer à plan de baix(vercors sud)fin des années 70. À l’âge de huit je prends mes premiers bain de nature. Mes cinq sens sont en éveils. Équipé d’un petit appareil photo je commence à immortaliser mes découvertes. À partir de ce moment-là j’ai commencé à ouvrir des livres d’ identifications (ornithologie,botanique etc…). C’est vraiment à ce moment là que ma vie de photographe naturaliste a débuté et ne m’a jamais lâché avec des périodes plus ou moins intenses.
Durant deux jours mes sons vont accompagner les photos du photonaturaliste Xavier MARION avec pour thème « Entre Drôme et Vercors » en diffusion d’espace sur 4 panneaux plans Dyptique audio. Un diaposonore imaginé comme un jeu de découverte ou le son introduit l’ambiance et l’image apporte la solution ?
Jêrome Breton : « Marche du Temps Profond »
Jérôme Breton anime des ateliers de reconnexion au vivant depuis 2019 pour les particuliers et pour les entreprises, notamment des Marches du Temps Profond et des ateliers de Travail Qui Relie.
La Marche du Temps Profond nous fait parcourir en 4,6 km les 4,6 milliards d’années de l’histoire de notre Terre (1m = 1 million d’années). Cette expérience transformatrice se déroule en 4 heures, en extérieur.
Une Marche du Temps Profond aide à mettre en contexte le riche héritage ancestral de l’humanité et donne un aperçu de l’interconnexion de toute forme de vie. Elle fait prendre conscience aux participant·e·s que la Terre n’est pas une toile de fond statique et passive sur laquelle les humains résident, mais un ensemble d’acteur·rice·s actif·ve·s complexes et interdépendant·e·s qui ont en elles·eux-mêmes la capacité de changer radicalement la Terre.
crédit phohographique: Eric Lenoir
Philippe Lebeaux : « Planète Collemboles »
Philippe Lebeaux c’est spécialisé depuis 17 ans en prise de vue sur la biodiversité des sols. Il a ainsi perfectionné sa technique à l’utilisation de matériel de prise de vue adapté en milieu naturel.
Ses prises de vues réalisées sur la biodiversité des sols sont très esthétiques au niveau du rendu, avec une recherche de l’éclairage naturel et/ou artificiel sur ses sujets convoités.
Il est l’auteur du livre photographique : Planète Collemboles, la vie secrète des sols paru aux Editions Biotope en septembre 2015.
Projection du film « Planète Collemboles, la vie secrète des sols – 52 minutes + intervention (questions/réponses) avec le public présent.
Natacha Giler : « L’ADNe »Une révolution dans les eaux du Gabon
Natacha Giler Monteuse de formation, Natacha débute au côté de réalisateurs expérimentés – en particulier sur des films documentaires d’archives. Parallèlement, elle écrit et réalise ses propres films. Elle tourne son premier 52 minutes au Swaziland, ce qui l’amène à se spécialiser sur le continent africain pour l’émission Invitation au voyage diffusée sur Arte. Par ailleurs, elle écrit et réalise des documentaires cultures, majoritairement inspirés de personnages atypiques et libertaires.
Au coté de Jérome Bouvier (chef opérateur) et Loïc Pelissier, je présente mon premier film scientifique : l’ADNe, une révolution dans les eaux du Gabon.
Gilbert David / LPO AuRA : « Balade forestière au bord de la rivière »
Nous aborderons le rôle de la forêt des cours d’eau, la « ripisylve » : corridor écologique indispensable au transit de la faune sauvage et à la vie d’un écosystème original et instable, soumis aux caprices des crues et à la pression des humains…
Balade sans difficulté particulière / nombre limité à 15 personnes
Bernadette Gilbertas et Olivier Grunewald : « Gorongoza, le parc de la reconciliation »
Réalisateurs : Olivier Grunewald et Bernadette Gilbertas
Production : pop’films et 13 prods
Le parc national de Gorongosa est sur la voie de la renaissance; la faune détruite à 95% par une longue guerre civile y retrouve peu à peu toute sa place et les populations alentour aussi: nourriture, travail, éducation, soins et indépendance.
« Prélude de Pan » _
Baptiste Relat est comédien de formation. Metteur en scène, il monte Les métamorphoses d’Ovide, Peer Gynt d’Ibsen (1ère partie), Le crocodile de Dostoïevski, Yvonne Princesse de Bourgogne de Gombrowicz, ou encore les recueils de sketchs d’ Hanokh Levin (Lesinsensés, création 2021).
Baptiste se passionne pour l’écriture de Jean Giono, dont il fera quatre mise en scène : L’homme qui plantait des arbres (pour la cie Waaldé) , Le bout de la route (en lecture-spectacle), Faust au village et dernièrement, Prélude de Pan.
Prélude de Pan est une adaptation scénique (texte intégral) d’une nouvelle de Jean Giono. Elle fait dialoguer les compositions musicales de Sammy Decoster et l’interprétation de Baptiste Relat. Le spectacle s’ouvre avec un récit poétique, où la musique agrandit un espace sensible, un paysage. Et finit par basculer dans une joyeuse apocalypse dansée.
Maître d’œuvre d’une réalité magique, Giono exalte le pouvoir des mots et libère avec eux la puissance du monde sauvage.
« On avait l’air de se souvenir d’anciens gestes, de vieux gestes qu’au bout de la chaîne des hommes, les premiers hommes avaient fait ».
Vincent et Michel Munier
Michel MUNIER :
Né en 1947, Michel Munier est un fervent défenseur des vieilles forêts des Vosges. Dès les années 1970, il a arpenté le massif par tous les temps et fait la rencontre déterminante de cet oiseau rare, aux mœurs discrètes et mystérieuses. Huit cents nuits d’affût pour vivre des instants de grâce et de beauté… Naturaliste, écologiste et photographe, il a voué sa vie à transmettre sa passion et à sensibiliser à la protection des espèces et des espaces naturels de ses Vosges natales.
Avec son fils Vincent Munier, il a cosigné les livres photographiques Clair de brume (Hesse, 2007) et Au fil des songes (Kobalann, 2010).
Vincent MUNIER
Amoureux des grands espaces sauvages et voyageur de l’extrême, Vincent Munier a choisi la photographie comme outil pour exprimer ses rêves, ses émotions et ses rencontres. Inspiré par les estampes des peintres japonais et l’art minimaliste, son travail met en scène l’animal au cœur de son environnement.Des espèces telles que la panthère des neiges, le loup blanc, l’ours brun, le harfang des neiges ou le bœuf musqué font partie de ce bestiaire qu’il continue d’explorer à travers des expéditions engagées, en solitaire et en autonomie.Ses photographies sont publiées dans la presse, font l’objet d’expositions et sont montrées dans des galeries d’art en France et en Suisse. Vincent est l’auteur d’une douzaine de livres et a fondé les éditions Kobalann en 2010 (www.kobalann.com). Aujourd’hui, Kobalann est aussi dédié à la production de films: Ours, simplement sauvage(2019), co-réalisé avec Laurent Joffrion; La Panthère des neiges(2021), co-réalisé avec Marie Amiguet et César 2022 du meilleur film documentaire.
« Little Garden » _ Fabrizio Solinas
La compagnie Little Garden est née en 2020, et tente depuis d’évoluer, à son rythme. Chacun y est animé à sa manière par l’envie de peupler la petite jungle de Little Garden et imagine comment la faire pousser. II s’agit d’une petite meute joyeuse qui s’est constituée autour de Fabrizio Solinas, artiste porteur du premier projet éponyme alliant jonglerie et mouvement zoomorphe. Fabrizio y développe un univers artistique singulier inspiré de la SF, de la culture pop des années 90 et des reportages animaliers de son enfance.
Spectacle de cirque contemporain /Jonglerie et zoomorphie Little Garden est une petite fenêtre ouverte sur une jungle méconnue. Une parade nuptiale jonglée, une démonstration de force brute, bruyante et bestiale. Une invitation à stimuler l’imagination de chacun. Une ode à la vie, tout bêtement. Approchez et observez ce spécimen rare et insolite de jongleur-animal à la saison des amours…
Aurélie Miquel et Arnaud Hitzler : « Into the Rewild »
Into the Rewild retour de tournage au coeur du plus grand projet de réensauvagement au monde en Patagonie.
Ce couple de producteur-réalisatrice engagé a initié un travail exploratoire sur le thème du réensauvagement comme levier de protection de la biodiversité et du climat à découvrir sur intotherewild.org.
Lors de cette rencontre, nous raconterons notre tournage en Patagonie au coeur des programmes de réensauvagement menés par la Fondation Tompkins.
« Dérapante : Art de la Zoomorphie » _ CIE du Singe Debout
Jade Duviquet, metteuse en scène, comédienne et Cyril Casmèze, comédien, performeur zoomorphe présentent une conférence dérapante et interactive sur l’art de la zoomorphie au service de la scène et de l’écologie.
Leur travail au sein de la Compagnie du Singe Debout se situe aux confluences de plusieurs arts. Ce duo conte et analyse « in situ », en corps et en mots, ce qui a constitué et constitue encore leur parcours dans des méandres « humanimaux » ; ou comment le comportement et l’incarnation animale peuvent être un chemin de liberté, de mouvements et d’actions.
Revisiter avec eux cette façon singulière d’incarner le vivant et d’aborder ainsi à bras le corps des sujets d’enjeux écologiques. Ce qu’ils font souvent en compagnie de chercheurs et de chercheuses en bousculant le modèle traditionnel de la conférence dans des « conférences dérapantes. »
Cette fois, Jade et Cyril dérapent en duo dans cette présentation à travers humour et métamorphoses zoomorphiques, le public est invité à prendre part à quelques fulgurances animales.
Franck Lorrain : « La Méditéranée n’est pas morte »
La Méditéranée n’est pas morte un film de Manuel Lefevre et Marie Allard
Souvent annoncée dans les médias comme la mer la plus polluée du monde, la Méditerranée ne souffre t’elle pas plus de désinformation plutôt que d’information ?
Ces annonces souvent racoleuses ne découragent t’elles pas les élu·e·s et la population d’investir dans sa protection ? Car paradoxalement, les rives de la Méditerranée sont celles qui accueillent le plus de touristes au monde, son climat favorable est prisé et la clarté de ses eaux y est synonyme de baignade estivale.
Ce paradoxe, éveille la curiosité de Franck Lorrain, comédien et producteur de métier. Sur son temps libre, il pratique la plongée et il ne comprend pas « le fossé qui existe » entre la richesse des fonds marins qu’il observe et les gros titres des médias.
Avant la projection du documentaire La Méditerranée n’est pas morte, Franck Lorrain abordera sous forme de conférence ce fameux traitement médiatique de la Méditerranée et les constats objectifs de son état actuel pour ensuite donner la parole au public à la suite de la projection du film afin d’échanger et de partager tous les points de vue.
Sylvère Petit : « Vivant parmi les vivants »
« Comment rendre les animaux présents ? Sylvère Petit inverse la perspective. Ou plutôt, il la leur rend. C’est à eux qu’à présent elle revient. Et c’est le thème qui l’anime : faire vibrer notre présence au monde à partir d’eux. » Vinciane Despret
Convaincu depuis l’enfance que l’homme est un animal parmi les autres, Sylvère Petit a choisi le cinéma et la photographie comme moyens d’expression pour bousculer nos regards autocentrés. Loin de tout prosélytisme, il nous invite à reconsidérer nos imaginaires et notre propre existence parmi les êtres vivants. Né à Nîmes en 1981, il photographie nos cohabitants depuis son adolescence et réalise des films et des documentaires pour le cinéma et la télévision depuis 2009.
À l’heure des crises environnementales et de la séparation grandissante entre les humains et le reste du vivant, des penseurs avant-gardistes inversent la perspective et osent poser de nouvelles questions. Vivant parmi les vivants est un documentaire inter-espèces qui réunit les philosophes Vinciane Despret et Baptiste Morizot à travers l’histoire d’Alba, la chienne de Vinciane, et de Stipa, une jument sauvage de Przewalski.
Nol : « Cicada »
Plasticien-bricoleur, Nol imagine des installations dans lesquelles se mêlent le dessin, le sonore, et tout un tas de petits objets récupérés, souvent désuets.
Il utilise le câble électrique, alimenté ou non, comme un trait de crayon dans l’espace qui tisse un lien ou une circulation entre les éléments ; et le son comme une respiration, un moyen de les animer.
C’est d’abord un travail de collecte (au travers de ses déplacements il accumule images, sons captés, croquis, bribes d’idées…) qui l’amène à la construction d’un espace imaginaire, ce que l’on pourrait nommer « paysage mental » : des souvenirs sensoriels, sortis de leur contexte, qui s’entremêlent et invitent davantage au voyage plutôt qu’à une destination.
Sa dernière installation, « Cicada », est née de sa rencontre avec les cigales. Fasciné par ce petit insecte, à peine perceptible, qui produit pourtant un son « démesuré », presque insoutenable pour l’oreille humaine.
A l’origine ce sont des mues, glanées à droite à gauche, puis viennent s’ajouter une sorte de ligne électrique à laquelle elles s’agglomèrent, de vieux isolateurs, des petites ampoules leds qui illuminent l’enveloppe fragile de l’insecte. Il y intègre un son ou plutôt des sons, bricolés à partir de petits moteurs qui, superposés, simulent maladroitement la cymbalisation étourdissante de la cigale.
Un univers qui évoque celui de fiction ou peut être de science-fiction, dans lequel l’animal « s’humanise », questionnant de manière individuelle notre co-habitation avec lui.
Maxim Zucca : Migration
Migration – La migration des oiseaux fascine les humains depuis toujours et au cours des dernières décennies, l’exploration scientifique de ce phénomène a conduit à de nombreuses découvertes. Pourquoi les oiseaux migrent-ils ? Comment expliquer leurs voies de migration ? Comment progressent-ils pendant leur migration ? Comment s’orientent-ils ? Quelles sont les conséquences du changement climatique ? Lors de cette conférence, l’ornithologue Maxime Zucca tentera d’apporter certaines réponses à ces vastes questions.
Maxime Zucca est ornithologue. Particulièrement passionné par la migration des oiseaux, il a écrit un livre sur le sujet (« la migration des oiseaux, comprendre les voyageurs du ciel » Ed Sud-Ouest). Il travaille désormais également sur les problématiques de cohabitation entre les humains et non-humains, en particulier dans les milieux urbains et agricoles, et coordonne le projet scientifique de l’association « Réensauvager la ferme ». Il est également membre du Conseil National de Protection de la Nature.
Madline Rubin: « Réserve Biologique Intégrale et libre évolution »
Directrice d’une ONG pionnière sur les questions de Libre évolution a levé des fonds, acheté et mis en places des zones pour les préserver et y laisser évoluer librement la nature, notamment le projet de 500 Hectares dans le Vercors en 2019, baptisé Vercors Vie Sauvage.