Les parrains

Vincent et Michel Munier

Michel MUNIER :
Né en 1947, Michel Munier est un fervent défenseur des vieilles forêts des Vosges. Dès les années 1970, il a arpenté le massif par tous les temps et fait la rencontre déterminante de cet oiseau rare, aux mœurs discrètes et mystérieuses. Huit cents nuits d’affût pour vivre des instants de grâce et de beauté… Naturaliste, écologiste et photographe, il a voué sa vie à transmettre sa passion et à sensibiliser à la protection des espèces et des espaces naturels de ses Vosges natales.
Avec son fils Vincent Munier, il a cosigné les livres photographiques Clair de brume (Hesse, 2007) et Au fil des songes (Kobalann, 2010).

Vincent MUNIER
Amoureux des grands espaces sauvages et voyageur de l’extrême, Vincent Munier a choisi la photographie comme outil pour exprimer ses rêves, ses émotions et ses rencontres. Inspiré par les estampes des peintres japonais et l’art minimaliste, son travail met en scène l’animal au cœur de son environnement.Des espèces telles que la panthère des neiges, le loup blanc, l’ours brun, le harfang des neiges ou le bœuf musqué font partie de ce bestiaire qu’il continue d’explorer à travers des expéditions engagées, en solitaire et en autonomie.Ses photographies sont publiées dans la presse, font l’objet d’expositions et sont montrées dans des galeries d’art en France et en Suisse. Vincent est l’auteur d’une douzaine de livres et a fondé les éditions Kobalann en 2010 (www.kobalann.com). Aujourd’hui, Kobalann est aussi dédié à la production de films: Ours, simplement sauvage(2019), co-réalisé avec Laurent Joffrion; La Panthère des neiges(2021), co-réalisé avec Marie Amiguet et César 2022 du meilleur film documentaire.

 

Les spectacles

« ZAD » _ Cie Lo Piaa Loba

Danse et Arts plastiques / solo chorégraphique

Une ode à la nature
Un regard sensible et poétique sur le vivant… une invitation à se questionner sur notre relation à la nature. ZAD est le récit silencieux d’un corps traversé par l’expérience bouleversante d’être au monde. A la croisée des arts entre butô, arts visuels, danse contemporaine et hip-hop, ZAD est la manifestation d’un art qui se transforme au contact des grandes mutations de notre temps.

« Sur Terre » _ Cie La Truc


SUR TERRE est un spectacle musical chorégraphique et vidéographique qui explore le mystère du vivant et ses transformations.
SUR TERRE révèle par des gestes «premiers», l’enfance et l’enjeu de notre humanité.
SUR TERRE, aborde les enjeux écologiques «brûlants», et propose d’ouvrir un avenir joyeusement terrestre. Il est question de naissance, du temps, de traces, des autres vivants, d’animalité et de forêt, de rêve et de célébration.
SUR TERRE se construit comme une performance, un rituel musical chorégraphique et vidéo.

Formé à la musique écrite et aux musiques contemporaines, Cyril Hernandez s’est émancipé des codes académiques, pour définir un lieu de commun avec le public. Il invente des mises en situation de rencontre, des partitions sonores et performatives.
Cyril Hernandez, fait le pari sans cesse renouvelé de faire bouger les lignes du rapport spectacle – spectateur en cherchant par empathie et joie, à donner corps à une esthétique musicale relationnelle. La musique se voit autant qu’elle s’entend. Elle nous donne accès à la vie et à l’essence du monde.

crédit photographique: Valérie Frossard

« Dérapante : Art de la Zoomorphie » _ CIE du Singe Debout

Jade Duviquet, metteuse en scène, comédienne et Cyril Casmèze, comédien, performeur zoomorphe présentent une conférence dérapante et interactive sur l’art de la zoomorphie au service de la scène et de l’écologie.

Leur travail au sein de la Compagnie du Singe Debout se situe aux confluences de plusieurs arts. Ce duo conte et analyse « in situ », en corps et en mots, ce qui a constitué et constitue encore leur parcours dans des méandres « humanimaux » ; ou comment le comportement et l’incarnation animale peuvent être un chemin de liberté, de mouvements et d’actions.
Revisiter avec eux cette façon singulière d’incarner le vivant et d’aborder ainsi à bras le corps des sujets d’enjeux écologiques. Ce qu’ils font souvent en compagnie de chercheurs et de chercheuses en bousculant le modèle traditionnel de la conférence dans des « conférences dérapantes. »
Cette fois, Jade et Cyril dérapent en duo dans cette présentation à travers humour et métamorphoses zoomorphiques, le public est invité à prendre part à quelques fulgurances animales.

 

« Immondices » _ Cie théatre ailé

La compagnie belgo-française du Théâtre Ailé permet à des artistes de divers horizons de s’associer au fur et à mesure des créations.

Nous parlons du lien sensible à notre milieu de vie dans des créations produites principalement par des femmes. Nos créations sont transdisciplinaires (marionnettes, théâtre physique, théâtre visuel, slam, poésie…). Nous abordons le thème de l’écologie de manière profonde et singulière.

Nous nous insérons dans un mode doux de production et de diffusion pour réduire notre impact sur notre environnement à tous les niveaux, ainsi nous tournons en mobilité douce.

Avec Immondices vous rencontrerez :

Amandine Gimenes et ses deux passions : le théâtre et les arts plastiques. En 2019 elle découvre l’art de la marionnette qui réunit ses amours. Depuis, elle ne cesse de créer. 

Eléonore Brio, fondatrice de la compagnie en 2021 : depuis toujours, son cœur la pousse à découvrir le monde, à l’écoute de ce qui évolue autour et en elle. Animée par l’aventure et la détermination, elle crée des spectacles sensibles, poétiques et engagés.

Marion Bruyère qui aime les rencontres et les histoires. Elle n’aime pas les chiffres mais aime écouter les gens et faire des spectacles.

 

Crédit photographique : Amandine Gimenes

 

« Arbol’essence » _ Cie Multitude

La Compagnie Multitude, est créée en 2021, par Juliette Fabre, à Chalon-sur- Saône. Elle évolue essentiellement dans l’espace public.
Nos créations sont initiées par une recherche autour de la communication inter-espèces, l’impact du mouvement et du son sur nos environnements directs. Quels dialogues subtils en émergent ?

Sauriez-vous lister les arbres que vous croisez chaque jour au détour des rues ?
Nous vous invitons à quitter le rythme de la ville où tout gémit, vrombit, suffoque pour cheminer entre témoignages et ressentis.
Avec l’arbre comme partenaire, à part entière, quatre artistes flirtent avec leur environnement direct, reliant les gestes aux mots, les objets aux sons, les spectateurs au vent.

Árbol’essence est une déambulation, durant laquelle les témoignages d’habitants et de spécialistes de renommée mondiale s’allient à la danse, la musique et la peinture.
Tous ces éléments guident les spectateurs à la rencontre des essences-partenaires, de leur histoire, leurs caractéristiques..

crédit photo: Antonin Roure

« Je suis un sanglier » _ Thierry Vennesson


Thierry Vennesson est comédien, metteur en scène, formateur. Il a été formé au conservatoire régional de Dijon, puis a suivi les stages de formation du CDN de Bourgogne avec Solange Oswald, Dominique Pitoiset, Michel Azama et Jude Anderson

Je suis un sanglier : une visite clownesque de l’univers de Jean-Louis, le sanglier humain.
Jean-Louis grommelle, gratte et se roule dans la boue. Cet animal grotesque propose la visite de son univers pour tenter ensemble une nouvelle manière d’être vivant. Car il n’a qu’une seule ambition : sauver le monde, ou ce qu’il en reste. Hélas parfois, les chiens méchants sont trop nombreux…

crédit photographique: Rachel Paty

 

 

OTHELLO RAVEZ : « Sieste musicale »

Musicien, musicothérapeute et sonothérapeute. Othello Ravez pratique et enseigne ces trois diciplines en Deux-Sèvres et dans toutes la france. Joueur de didgeridoo et instrumentiste de musique du monde, reconnu par son approche organique unique; douce et profonde.

Depuis 20 ans il propose des voyages sonores avec toujours la même intention, apporter de l’apaisement, nourrir le calme et se ressourcer. Flûte huluzi chinoise, monocorde, harpe, N’Goni du Mali, bols tibétains, handpan, sanza, didgeridoo aborigène, chaque timbre sonore est ajusté. Ils vous transporterons dans l’imaginaire des paysages du monde entier.

Son expérience du souffle vous plongera dans l’univers du vent, de l’océan, des chantes racines. Une vibration régénérante pour le corps, l’esprit et l’âme.

 « DEBOUT, DE BOIS » _ CIE L’oiseau monde

Un décor fait de quelques morceaux de bois, et d’un peu de sable. C’est tout. C’est bien peu, et pourtant c’est beaucoup. C’est l’histoire d’un petit être – de bois – qui naît dans un univers inconnu, qui apprend à découvrir le monde, son monde. D’abord, en appréhender les contours , les extrémités. Puis, se construire un abri. Peu à peu, se soucier des détails, chercher, découvrir, essayer, échouer, essayer encore, s’élever. C’est aussi l’histoire d’une rencontre, forte, essentielle, qui va tout changer.

C’est enfin l’histoire de l’avant, de l’après , et de l’espoir : rien n’est jamais totalement fini, tout se transforme, à l’image de ce petit monde de sable et de bois.

Sarah Camus intègre le conservatoire d’Art Dramatique de Dijon où elle sera formée au métier de comédienne par Ewa Lewinson. A la sortie du conservatoire, elle rejoint la Cie l’Oiseau Monde qui ancre ses créations sur l’écriture d’Alexandra Lucchesi. Elle fait également partie de la LISA 21 (ligue d’improvisation).  Elle poursuit également une pratique du chant régulière et une réflexion sur la voix, et dirige fréquemment des ateliers théâtre et des ateliers axés sur la voix pour des compagnies d’amateurs et pour l’Éducation Nationale et participe régulièrement à des projets d’action culturelle (notamment avec la Cie l’Oiseau Monde).

 

« La S.T.R.I.N.G » _ Cie Mycélium


Compagnie de théâtre de rue et de chemin, à la croisée des arts et des sciences, la compagnie Mycélium joue en interaction avec les espaces et les publics, des spectacles et des aventures de territoire  qui questionnent avec humour et engagement nos liens à la biodiversité environnante.
Portée par un écologue et une comédienne, la Cie Mycélium réunit une dizaine d’artistes et de technicien.e.s autour de créations originales et situées. En mêlant le jeu burlesque, l’écriture documentaire et poétique, l’écologie, la musique et les arts visuels, nous partageons des expériences sur et avec le vivant.
La S.T.R.I.N.G.
Théâtre de rue / Parodie de balade nature

La Structure Territoriale de Recherche Intégrée sur la Nature Globale
vise à faire « connaître et transmettre les petites ficelles de la
biodiversité ». Florent Chatterton, écologue et fondateur de l’association sera secondé par Rebecca, étudiante en BTS G.P.N. option G.F.S. qui sera évaluée sur ses aptitudes à animer et à sécuriser un public en milieu sauvage.
Une balade riche en découvertes animales, végétales et humaines.

crédit photographique: Arnaud Ray

« L’Homme qui plantait des arbres » _ Benjamin Flao et Clothilde Durieux

« Il avait jugé que ce pays mourait par manque d’arbres… Il avait résolu de remédier à cet état de choses » Jean Giono
Une lecture animée, illustrée en direct
Un spectacle où se croisent en simultané le dessin, la voix et la vidéo Durée 50 minutes

Benjamin FLAO auteur illustrateur (artiste indépendant).
A réalisé « carnet de sibérie » (prix lonely planer 2001) et « érythrée » aux éditions
Glénat, « la ligne de fuite »(prix Leclerc),Kililana song » aux éd. Futuropolis (prix RTL
2014) et « Va’a » éd. futuropolis (prix de la biennale de Clermont Ferrand 2014).

Clothilde DURIEUX chanteuse, musicienne et comédienne.
Depuis 1999 travaille sur des spectacles, avec différents compagnie dont: la cie
« traction avant » (rhône) et la cie « Komplex Kapharnaüm » (rhône).

2006 : l’homme qui plantait des arbres
2007: duo avec une 2CV

« Dans les pas du loup » _ Cie les virevolantes

Dans les pas du loup : Dans ses yeux il y a des histoires. Avec des odeurs de forêt, la faim ou la peur, avec des rires aussi. Entre image archétypale et poésie du sauvage, laissez-vous emporter par les contes et les musiques. Des loups, il y en a pour tous les goûts !

 

Brigitte Ragot : Après un parcours éclectique où la danse, le chant et les soins ont la part belle, elle explore l’univers des contes, principalement avec Jihad Darwiche. Elle devient conteuse professionnelle en 2010. Elle aime le grand écart entre la tendresse et le féroce, l’humour et la gravité, le loufoque et la poésie. 

Odile Leibenguth : Formée au piano classique, elle expérimente le théâtre, les chants polyphoniques, le métal… tout en travaillant dans le milieu agricole. C’est avec sa voix lumineuse qu’elle approche ensuite de nouveaux horizons aux influences celtiques, folk, blues, musiques du monde. En 2012 elle tombe avec délices dans le chaudron des contes, et en 2018 la voici devenue professionnelle de la musique.

Crédit photographique : Les virevolantes

 

 » METAMORPHOSE, IMPROMPTU ANIMAL » _ CIE du Singe Debout

Mise en espace : Jade Duviquet
Incarnation et jeu, Cyril Casmèze comédien et performeur zoomorphe.

La Cie du Singe Debout explore la relation de l’humain à l’animal et au vivant, la mé-tamorphose et l’hybridation dans des spectacles pluridisciplinaires, des performances zoomorphiques et des conférences dérapantes mêlant arts et sciences.

Faire la bête, c’est tisser des passerelles, explorer des mondes. 

Ce spectacle performance est une plongée soudaine et zoomorphique dans une altérité animale au cœur de nos origines, une approche dans l’intimité de l’humanimal simiesque, un singe en été ou au printemps ou en automne et même en hiver, dans une interaction joyeuse avec le public… 

« Murmures d’Abeilles » _ Cie les virevoltantes

Murmures d’abeilles : Au détour de contes et de chansons butinés aux 4 coins du monde, les abeilles nous interrogent sur le respect de l’autre et de la nature, nos peurs, la vie et la mort… Ça frotte, ça pique et ça bourdonne joyeusement… Collez votre oreille à la ruche, écoutez !
A travers le merveilleux, les Virevolantes proposent un autre regard sur le monde bourdonnant des abeilles, aujourd’hui menacé. Au détour de contes traditionnels joyeusement remixés et récits intemporels, les abeilles nous interrogent sur le respect de l’autre et de la nature, nos peurs, la vie et la mort… Ponctué de chansons du monde, « Murmures d’abeilles » exprime l’universalité des valeurs qu’elles portent.

 

Brigitte Ragot : Après un parcours éclectique où la danse, le chant et les soins ont la part belle, elle explore l’univers des contes, principalement avec Jihad Darwiche. Elle devient conteuse professionnelle en 2010. Elle aime le grand écart entre la tendresse et le féroce, l’humour et la gravité, le loufoque et la poésie. 

Odile Leibenguth : Formée au piano classique, elle expérimente le théâtre, les chants polyphoniques, le métal… tout en travaillant dans le milieu agricole. C’est avec sa voix lumineuse qu’elle approche ensuite de nouveaux horizons aux influences celtiques, folk, blues, musiques du monde. En 2012 elle tombe avec délices dans le chaudron des contes, et en 2018 la voici devenue professionnelle de la musique.

Crédit photographique : Les virevoltantes

 

Les conférences

Raphael Mathevet  : « Sangliers »

Raphaël Mathevet est écologue et géographe. Chercheur au CNRS, il travaille sur la conservation de la biodiversité, la gestion concertée des aires protégées et des usages multiples des ressources naturelles. Il coordonne et participe à plusieurs programmes de recherche interdisciplinaire sur les interactions entre nature et sociétés. Il est l’auteur d’une centaine de publications scientifiques et de Camargue incertaine : science, usages et nature (Buchet Chastel, 2004). Il a co écrit Sangliers, géographies d’un animal politique (Actes Sud, 2022).

 

Frédérique Zahnd :  « GIONO, POETE ET CHAMAN »

Frédérique Zahnd est écrivaine, critique littéraire, professeure de lettres franco-suisse.
Agrégée de lettres modernes, elle a rédigé régulièrement articles et recensions pour la revue « Esprit », avant de publier à 60 ans ses deux premiers livres coup sur coup.

GIONO, POETE ET CHAMAN
À cause d’un préjugé régionaliste, j’ai découvert Giono bien tardivement. Et puis, un choc, la lecture d’ « Un Roi sans divertissement », m’a amenée, pour lire cette œuvre ahurissante, à entrer dans une sorte d’enquête littéraire. Dans un va-et-vient entre la complexité des derniers romans et les œuvres des années 30, j’ai découvert un monde où des sorciers sont en lien avec la nature à la manière dont les anthropologues contemporains parlent des chamans des peuples premiers.
D’où vient cette expérience chez Giono ?

 

Francis Hallé : « La beauté du vivant »

Botaniste et spécialiste des arbres et des forêts tropicales, Francis Hallé est l’auteur de nombreux ouvrages dont Eloge de la plante (Seuil, 1999), Plaidoyer pour l’arbre (Actes Sud, 2005), Atlas de botanique poétique (Flammarion), Pour une forêt primaire en Europe de l’Ouest (Actes Sud, 2021).
Chercheur de renom, il est aussi reconnu dans le monde entier pour ses dessins et croquis des spécimens étudiés. En 2018, une partie de ces œuvres a fait l’objet d’une exposition au jardin botanique de Montréal.
Il travaille en ce moment à la recréation d’une forêt primaire en Europe de l’Ouest.

Pourquoi les sciences du vivant ne parlent-elles jamais de la beauté du vivant, qui saute aux yeux de n’importe quel observateur ? Pourquoi les scientifiques, qui connaissent cette beauté, sont-ils muets à son sujet ?
Une enquête émerveillée sur la fonction de la beauté dans le monde vivant

 

 

Baptiste Morizot : « Rendre l’eau à la terre »

Figure de proue de la nouvelle philosophie du vivant, Baptiste Morizot a publié de nombreux ouvrages. Ses recherches en philosophie se tournent vers la place des humains dans le vivant.
Baptiste Morizot nous invite à retrouver les dynamiques sauvages qui sont plus anciennes que nous et qui nous fondent
Sa pratique de la philosophie il l’imagine depuis quelques années à partir d’un modèle cartographique qui a pour vocation de nous orienter dans un monde compliqué.

crédit photo : Renaud Monfourny

 

 

 

Aurélie Miquel et Arnaud Hitzler : « Into the Rewild »

Into the Rewild retour de tournage au coeur du plus grand projet de réensauvagement au monde en Patagonie.
Ce couple de producteur-réalisatrice engagé a initié un travail exploratoire sur le thème du réensauvagement comme levier de protection de la biodiversité et du climat à découvrir sur intotherewild.org
Lors de cette rencontre, nous raconterons notre tournage en Patagonie au coeur des programmes de réensauvagement menés par la Fondation Tompkins.

 

 

 

 

Rémy Marion : « L’ours polaire, vagabond des glaces »

Auteur, conférencier, réalisateur de 25 ouvrages concernant les régions polaires.
Co-réalisateur et co-auteur des Métamorphoses de l’ours polaire et de Fort comme un ours, deux
documentaires de 52 minutes pour ARTE. et de Albatros et gorfous, un été austral pour France 2. Auteur
de L’ours polaire Vagabond des glaces et de L’ours l’autre de l’homme aux éditions Actes sud

L’ours polaire continue à déambuler sur une banquise de plus en plus fine. Il est menacé, c’est indéniable,
mais moins rapidement que le mergule nain, petit oiseau arctique au bord de l’extinction, la mouette
ivoire dont la population a chuté de 80 %, les lemmings, les morses, les narvals… On a abusé de l’image
de l’ours comme symbole du réchauffement climatique. C’était un faux nez idéal pour masquer une réalité
qui dérange, l’ours polaire vaut mieux que cela. Son élégance, ses adaptations uniques, sa curiosité ne
doivent pas rester des arguments marketing pour les zoos, des éléments de langage pour des
documentaires

Olivier Hamerlynck : « Grands Fleuves et barrages en Afrique : déclins et renaissances de deltas »

 

Après des études de médecine, Olivier Hamerlynck part avec Médecins sans Frontières sur des théâtres de guerre en Somali et en Afghanistan. Plus que les interventions médicales d’urgence l’environnement s’impose comme un facteur dominant dans le bien-être des populations et dans leurs décisions de quitter ou non leur territoire.
Co-auteur de plus de 100 publications scientifiques, Olivier s’intéresse à l’articulation de la conservation avec le développement dans une perspective écosystémique, explorant voies et moyens pour améliorer le bien-être humain, surtout de groupes vulnérables, en maintenant la biodiversité et les services écosystémiques, et si possible les restaurer.

A travers des expériences de terrain en Afrique, menées en collaboration étroite avec les communautés d’utilisateurs et des institutions locales depuis les années 1990, nous allons nous intéresser à des interventions par des équipes de recherche-action autour des deltas des Grands Fleuves en Afrique de l’Ouest (le Sénégal en Mauritanie, le Niger au Mali), de l’Est (le Rufiji en Tanzanie, le Tana au Kenya) et Australe (l’Incomati au Mozambique).

 

Emmanuel Torqubiau: « Comment créer du lien entre nature et agriculture : les secrets de l’agroforesterie »

Chercheur émérite du CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, Montpellier), spécialiste d’agroforesterie. Ancien Directeur de Recherche à l’Université de Montpellier. Chevalier de l’ordre du mérite agricole.
Longs séjours professionnels au Mexique, en Indonésie, au Kenya et en Afrique du Sud ; expérience de terrain dans de nombreux autres pays tropicaux et en France.
Membre des Conseils d’Administration de l’Association Française d’Agroforesterie et de l’Association Francis Hallé pour la forêt primaire.
Auteur de l’ouvrage « Le livre de l’agroforesterie – Comment les arbres peuvent sauver l’agriculture », Editions Actes-Sud, 2022.

Dans cette conférence, je montrerai comment l’association d’arbres aux pratiques agricoles ou d’élevage est une démarche qui permet de répondre aux grands défis environnementaux que pose l’agriculture d’aujourd’hui : crise de la biodiversité, adaptation au changement climatique, atténuation du changement climatique, protection du sol et de l’eau, pollution par les produits phytosanitaires. J’expliquerai comment l’agroforesterie, en introduisant des éléments de nature dans les fermes, peut conduire à une remise en cause radicale de l’agriculture industrielle omniprésente dans nos campagnes.

 

Crédit photo: Pierre Chatagnon

 

Les projections conférences

Bénédicte Mazeron: « Réserve Biologique Intégrale / Hauts plateaux du Vercors »

Je suis ingénieur forestier de formation, ayant suivi la formation des ingénieurs forestiers de l’Ecole Nationale du génie rural des eaux et forêts (spécialisation forêts tropicales). J’ai ensuite intégré a 23 ans l’office national des forêts en tant que responsable d’Unité Territoriale dans la Brie (77), puis responsable du bureau d’études à Aix en Provence avant de revenir à la gestion forestière en Vercors-Diois depuis 2019. Je suis très attachée à l’aspect humain et technique de la gestion forestière, en considérant avant tout les forêts comme des écosystèmes complexes. Mon métier est une passion!

Mon intervention s’articule autour du film réalisée par Bruno Alles sur la RBI (Réserve biologique intégrale) j’interviendrai (Bénédicte Mazeron Responsable d’Unité Territoriale ONF vercors Diois ) pour des échanges avec le public sur l’intérêt de la libre évolution des espaces forestiers dans le cadre d’une gestion plus globale.

 

 

Philippe Lebeaux : « Planète Collemboles »

Philippe Lebeaux c’est spécialisé depuis 17 ans en prise de vue sur la biodiversité des sols. Il a ainsi perfectionné sa technique à l’utilisation de matériel de prise de vue adapté en milieu naturel.
Ses prises de vues réalisées sur la biodiversité des sols sont très esthétiques au niveau du rendu, avec une recherche de l’éclairage naturel et/ou artificiel sur ses sujets convoités.
Il est l’auteur du livre photographique : Planète Collemboles, la vie secrète des sols paru aux Editions Biotope en septembre 2015.

Projection du film Planète Collemboles, la vie secrète des sols – 52 minutes + intervention (questions/réponses) avec le public présent.

 

Les tables rondes

Table ronde : « Le Gypaète barbu »

Projection du film Corridors sauvages, Vivre avec les Vautours gypaètes, documentaire d’Aurélie Saillard, 45 minutes 2022.

Dans le sud de la France, la présence de l’homme a conduit à la disparition de nombreuses espèces emblématiques dans un couloir de mille kilomètres reliant les Pyrénées aux Alpes. Après quarante ans de chantiers de réintroduction isolés, naturalistes, scientifiques et villageois cherchent à relier les territoires entre eux pour permettre aux animaux de se déplacer librement.
En augmentant sans cesse son emprise sur les sols, l’homme a rompu les passages naturels par lesquels les animaux circulaient. Tout autour du globe, de bonnes volontés tentent désormais de les restaurer, avec un défi à la clé : cohabiter avec le monde sauvage. Mais une espèce ne parvient pas encore à s’y fixer : le gypaète barbu.

Pour échanger autour du Film, de la présence des vautours dans le Vercors et du programme de réintroduction du Gypaète Barbu : Pascal Orabi, coordinateur du projet LIFE Gypa’Act pour la LPO, Benoît Betton, Conservateur de la Réserve naturelle nationale des Hauts-Plateaux du Vercors, Xavier Bony, éleveur et Christian Dubois, enseignant à l’école de Ste Croix et Aurélie Saillard, réalisatrice du film

 

Les rencontres littéraires

Les expositions

Jonathan Rebouillat : « Origami sauvage »

Amoureux de vie sauvage, Jonathan Rebouillat découvre l’art de l’origami par hasard, lors d’un voyage
initiatique l’année de ses 25 ans. Cette année-là il part vivre en Amazonie, sans retour, et sans pétrole.
Coéquipier sur un voilier, le voyage débute à Toulon. L’Espagne, le Maroc, les Iles Canaries, le Cap-Vert,
et puis la grande traversée vers la Martinique. C’est là qu’il tombe amoureux de l’art du pliage, après avoir
rencontrée une passionnée d’origami.
Il vivra un an dans une tribu Kichwa d’Equateur, avant de décider de rentrer. Et c’est à ce moment-là qu’il
commence à créer ses premiers origamis. Dès lors, sa technique n’a cessé de se développer et son regard
s’est affiné. Il passe de nombreuses heures à observer les animaux sauvages, pour puiser l’inspiration de
ses créations. Il expose son travail dans des musées (musée d’Origami EMOZ de Saragosse en Espagne,
Muséum d’Histoire Naturelle de Neuchâtel en Suisse), des conventions internationales d’origami (en
France, en Espagne, en Italie), des festivals nature (Ménigoute, Montier en Der, Salamandre, Cauterêts,
Hauteville,…) et anime de nombreux ateliers pour partager cette passion.
Sa démarche est minimaliste. Quelques plis pour ne garder que l’essentiel, et tenter de suggérer une
présence, une attitude, un mouvement. Son travail se veut être un humble hommage à la beauté du monde,
tout en poésie et en délicatesse.

Crédit photographique : Simon Bugnon

Jonathan Rebouillat :

« Origami Sauvage »

Amoureux de vie sauvage, Jonathan Rebouillat découvre l’art de l’origami par hasard, lors d’un voyage
initiatique l’année de ses 25 ans. Cette année-là il part vivre en Amazonie, sans retour, et sans pétrole.
Coéquipier sur un voilier, le voyage débute à Toulon. L’Espagne, le Maroc, les Iles Canaries, le Cap-Vert,
et puis la grande traversée vers la Martinique. C’est là qu’il tombe amoureux de l’art du pliage, après avoir
rencontrée une passionnée d’origami.
Il vivra un an dans une tribu Kichwa d’Equateur, avant de décider de rentrer. Et c’est à ce moment-là qu’il
commence à créer ses premiers origamis. Dès lors, sa technique n’a cessé de se développer et son regard
s’est affiné. Il passe de nombreuses heures à observer les animaux sauvages, pour puiser l’inspiration de
ses créations. Il expose son travail dans des musées (musée d’Origami EMOZ de Saragosse en Espagne,
Muséum d’Histoire Naturelle de Neuchâtel en Suisse), des conventions internationales d’origami (en
France, en Espagne, en Italie), des festivals nature (Ménigoute, Montier en Der, Salamandre, Cauterêts,
Hauteville,…) et anime de nombreux ateliers pour partager cette passion.
Sa démarche est minimaliste. Quelques plis pour ne garder que l’essentiel, et tenter de suggérer une
présence, une attitude, un mouvement. Son travail se veut être un humble hommage à la beauté du monde,
tout en poésie et en délicatesse.

Crédit photographique : Simon Bugnon

Anna Pourchot : « Toute la forêt regarde passer la nuit »

Témoin muet de ce monde qui frissonne, je peins, simplement parce que tel est mon besoin… Un besoin essentiel de voir, et de transmettre ce que je comprends de la beauté du monde.

Que ce travail puisse nous apprendre à préserver ces merveilles qui s’effacent sans bruit.

Je vis  en montagne, loin des étangs et de la mer, mais c’est au coeur de cette forêt sur ces versants abrupts que j’apprends chaque jour à écouter ce que je dois entendre, à regarder ce que je dois voir, à respirer ce que je dois sentir

Le monde de la forêt est un univers cosmopolite où chacun a un rôle déterminé, précis et régulateur, un rôle qui nous exclut, nous les humains, incapables que nous sommes d’écouter et de voir sans vouloir tirer profit.

Monde mystérieux où les prédateurs deviennent les proies où le cycle imperturbable de la vie génère des adaptations totalement inattendues où tout coopère, où les êtres vivants d’une forêt libre tissent entre eux des liens dont nous ignorons presque tout.

Anna Pourchot :

« Toute la forêt regarde passer la nuit »

Témoin muet de ce monde qui frissonne, je peins, simplement parce que tel est mon besoin… Un besoin essentiel de voir, et de transmettre ce que je comprends de la beauté du monde.

Que ce travail puisse nous apprendre à préserver ces merveilles qui s’effacent sans bruit.

Je vis  en montagne, loin des étangs et de la mer, mais c’est au coeur de cette forêt sur ces versants abrupts que j’apprends chaque jour à écouter ce que je dois entendre, à regarder ce que je dois voir, à respirer ce que je dois sentir

Le monde de la forêt est un univers cosmopolite où chacun a un rôle déterminé, précis et régulateur, un rôle qui nous exclut, nous les humains, incapables que nous sommes d’écouter et de voir sans vouloir tirer profit.

Monde mystérieux où les prédateurs deviennent les proies où le cycle imperturbable de la vie génère des adaptations totalement inattendues où tout coopère, où les êtres vivants d’une forêt libre tissent entre eux des liens dont nous ignorons presque tout.

Fanny Zambaz : « Esquisses sauvages »

Fanny Zambaz est une photographe suisse établie dans les Alpes valaisannes. Après un certificat fédéral de photographe obtenu à Genève, elle part s’établir comme photographe de mode à Londres. Elle y travaille jusqu’en 2007 exclusivement en moyen format et en film argentique.

Elle revient ensuite vivre en Suisse, passe le brevet fédéral d’accompagnatrice de moyenne montagne et entre 2018 et 2023 se spécialise en tant que conductrice de chien d’avalanche.

Son travail photographique s’est transformé en projets personnels dont le principal sujet est le monde libre et sauvage. En 2017, pour retrouver une forme d’authenticité dans sa photographie elle expérimente la technique du cyanotype et participe l’année suivante à une résidence artistique au Groenland.

Depuis, elle s’exprime au travers de cette technique.

Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions privées ou collectives ainsi que des conférences (Suisse et France) tant sur le travail à la chambre très grand format que sur la technique du cyanotype. Elle a bénéficié d’une bourse valaisanne de recherche en arts visuels en 2022, et en 2023 devient la lauréate du prix Objectif Femmes à Paris. Un film de 26’ tourné par la TSR pour l’émission « Passe-moi les Jumelles » retrace le travail atypique de l’artiste.

Elle est en exposition régulière à Morges (CH) à la galerie Soleil de Minuit et à Paris à la galerie Blin + Blin.

Fanny Zambaz :

« Esquisses sauvages »

Fanny Zambaz est une photographe suisse établie dans les Alpes valaisannes. Après un certificat fédéral de photographe obtenu à Genève, elle part s’établir comme photographe de mode à Londres. Elle y travaille jusqu’en 2007 exclusivement en moyen format et en film argentique.

Elle revient ensuite vivre en Suisse, passe le brevet fédéral d’accompagnatrice de moyenne montagne et entre 2018 et 2023 se spécialise en tant que conductrice de chien d’avalanche.

Son travail photographique s’est transformé en projets personnels dont le principal sujet est le monde libre et sauvage. En 2017, pour retrouver une forme d’authenticité dans sa photographie elle expérimente la technique du cyanotype et participe l’année suivante à une résidence artistique au Groenland.

Depuis, elle s’exprime au travers de cette technique.

Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions privées ou collectives ainsi que des conférences (Suisse et France) tant sur le travail à la chambre très grand format que sur la technique du cyanotype. Elle a bénéficié d’une bourse valaisanne de recherche en arts visuels en 2022, et en 2023 devient la lauréate du prix Objectif Femmes à Paris. Un film de 26’ tourné par la TSR pour l’émission « Passe-moi les Jumelles » retrace le travail atypique de l’artiste.

Elle est en exposition régulière à Morges (CH) à la galerie Soleil de Minuit et à Paris à la galerie Blin + Blin.

Catherine de Robert : « Révélations végétales »

Artiste textile et teinturière, je teins et j’imprime moi-même fils et tissus avec des colorants naturels. Je
crée des tableaux à caractère poétique et décoratif à partir de ces matériaux assemblés et brodés.
Résumé de votre intervention exposition d’œuvres murales
Votre intervention de manière plus détaillée
Mes tableaux sont inspirés par une fréquentation sensible de la nature et par son observation vagabonde.
Ce sont des textiles libres en fibres naturelles, non tendus sur châssis. Leurs couleurs et motifs sont le
résultat de l’alchimie complexe qui se déroule durant le processus de teinture que j’aurai plaisir à vous
expliquer. Maitrise et lâcher prise s’y conjuguent pour produire un résultat unique et souvent surprenant.

 

Crédit photographique : Ph Hervouet

 

Catherine de Robert :

« Révélations végétales »

Artiste textile et teinturière, je teins et j’imprime moi-même fils et tissus avec des colorants naturels. Je
crée des tableaux à caractère poétique et décoratif à partir de ces matériaux assemblés et brodés.
Résumé de votre intervention exposition d’œuvres murales
Votre intervention de manière plus détaillée
Mes tableaux sont inspirés par une fréquentation sensible de la nature et par son observation vagabonde.
Ce sont des textiles libres en fibres naturelles, non tendus sur châssis. Leurs couleurs et motifs sont le
résultat de l’alchimie complexe qui se déroule durant le processus de teinture que j’aurai plaisir à vous
expliquer. Maitrise et lâcher prise s’y conjuguent pour produire un résultat unique et souvent surprenant.

 

Crédit photographique : Ph Hervouet

 

Olivier Lavigne : « L’ours, petit traité humoristique à l’usage des humains. »

Olivier Lavigne est né en 1977, à Arles et il vit et travaille à Saint Christol en Ardèche.
Après l’obtention de sa Maîtrise en Arts Plastiques (mention très bien) et la rédaction de son mémoire « L’humour, une alternative au spectaculaire », son travail d’artiste se réalise autour des notions de la parodie, du détournement, du jeu et de l’humour dans les arts plastiques et graphiques.
Il organise et il participe à de nombreuses expositions depuis 2009.
Pluridisciplinaire, il travaille en parallèle en tant que graphiste pour des maisons d’éditions et plus récemment en tant qu’auteur-illustrateur pour le livre « L’ours, petit traité humoristique à l’usage des humains » chez les éditions Actes Sud paru en mai 2023 en tant que co-auteur avec Rémy Marion, auteur, conférencier, réalisateur et explorateur.
Ce projet inaugure la nouvelle collection, « Monde graphique » (dérivé de la collection « Mondes Sauvages » chez Actes Sud). L’idée étant de faire collaborer un scientifique avec un illustrateur afin de trouver une expression graphique adaptée qu’elle soit poétique et/ou humoristique.
Depuis la sortie du livre, il participe à des rencontres auteurs, des dédicaces, conférences et ateliers (pour jeune public), en librairie, festival et salon.

Olivier Lavigne :

« L’ours, petit traité humoristique à l’usage des humains. »

Olivier Lavigne est né en 1977, à Arles et il vit et travaille à Saint Christol en Ardèche.
Après l’obtention de sa Maîtrise en Arts Plastiques (mention très bien) et la rédaction de son mémoire « L’humour, une alternative au spectaculaire », son travail d’artiste se réalise autour des notions de la parodie, du détournement, du jeu et de l’humour dans les arts plastiques et graphiques.
Il organise et il participe à de nombreuses expositions depuis 2009.
Pluridisciplinaire, il travaille en parallèle en tant que graphiste pour des maisons d’éditions et plus récemment en tant qu’auteur-illustrateur pour le livre « L’ours, petit traité humoristique à l’usage des humains » chez les éditions Actes Sud paru en mai 2023 en tant que co-auteur avec Rémy Marion, auteur, conférencier, réalisateur et explorateur.
Ce projet inaugure la nouvelle collection, « Monde graphique » (dérivé de la collection « Mondes Sauvages » chez Actes Sud). L’idée étant de faire collaborer un scientifique avec un illustrateur afin de trouver une expression graphique adaptée qu’elle soit poétique et/ou humoristique.
Depuis la sortie du livre, il participe à des rencontres auteurs, des dédicaces, conférences et ateliers (pour jeune public), en librairie, festival et salon. 

Cécile Lamy : « Les chemins du Méristène » et « Epidermes »

Née en 1997 à Toulouse et vit et travaille dans le Tarn. Depuis ses années d’étude en Arts Plastiques à l’Université Jean-Jaurès de Toulouse, elle consacre entièrement sa démarche de plasticienne aux arbres. Elle prend le temps d’explorer les forêts à pieds, de s’y immerger plusieurs jours durant, d’aller à la rencontre de cette pure altérité : l’arbre.

Cécile Lamy fonde sa démarche artistique sur la pratique de la grimpe d’arbres et l’expérience sensible qui la nourrit. Souvent, l’arbre constitue son espace de création et lorsqu’elle travaille en atelier c’est à partir de croquis et de photographies réalisés dans les arbres ou bien en convoquant les sensations de grimpe que sa mémoire sensible incorpore. Son exposition présente plusieurs séries de dessins et de peintures accompagnées d’un travail d’écriture cherchant à traduire ses expériences sensibles et sa relation aux arbres.

Crédit photographique: Cécile Lamy

 

Cécile Lamy :

« Les chemins du Méristène » et « Epidermes »

Née en 1997 à Toulouse et vit et travaille dans le Tarn. Depuis ses années d’étude en Arts Plastiques à l’Université Jean-Jaurès de Toulouse, elle consacre entièrement sa démarche de plasticienne aux arbres. Elle prend le temps d’explorer les forêts à pieds, de s’y immerger plusieurs jours durant, d’aller à la rencontre de cette pure altérité : l’arbre.

Cécile Lamy fonde sa démarche artistique sur la pratique de la grimpe d’arbres et l’expérience sensible qui la nourrit. Souvent, l’arbre constitue son espace de création et lorsqu’elle travaille en atelier c’est à partir de croquis et de photographies réalisés dans les arbres ou bien en convoquant les sensations de grimpe que sa mémoire sensible incorpore. Son exposition présente plusieurs séries de dessins et de peintures accompagnées d’un travail d’écriture cherchant à traduire ses expériences sensibles et sa relation aux arbres.

Crédit photographique: Cécile Lamy

 

Ambre De Lalpe : « Le dépaysement aux portes de chez nous : Vercors, Chartreuse, Belledonne… à pied et à vélo »

Née en 1992 à Strasbourg, je grandis en ville, en plaine, ne m’évadant que durant les vacances scolaires. Mes grands-parents habitent dans les reliefs qui forment les premières chaînes du Jura ; et j’apprécie les semaines passées à « la campagne », césures dans le quotidien bétonné. Mais depuis toute petite, c’est la période estivale qui a une saveur plus prononcée d’aventures : le moment où, avec ma mère, je pars camper quelques semaines dans les Alpes. Ce sont ces montagnes fabuleuses qui m’attirent, et que j’explore passionnément.

« Le Dépaysement aux portes de chez nous :Chartreuse, Belledonne, Vercors… à pied et à vélo« 
Partir à l’aventure depuis chez soi, en France, c’est possible !…
Pour ma part, le point de départ fut à l’orée des Alpes, à proximité de Grenoble. En ligne de mire, trois écosystèmes montagnards bien distincts : le Vercors, la Chartreuse et Belledonne.
L’idée était simple : se focaliser sur un petit secteur de 5 km de diamètre représentatif de chacun des massifs, à explorer en y retournant au fil des saisons.
Pour pousser la cohérence de la démarche, et dans l’idée de vivre un vrai « voyage » sans s’éloigner, les sorties se sont effectuées à vélo et à pied au départ de chez moi. »

Crédit photographique: Ambre de Lalpe

Ambre De Lalpe :

« Le dépaysement aux portes de chez nous : Vercors, Chartreuse, Belledonne… à pied et à vélo »

Née en 1992 à Strasbourg, je grandis en ville, en plaine, ne m’évadant que durant les vacances scolaires. Mes grands-parents habitent dans les reliefs qui forment les premières chaînes du Jura ; et j’apprécie les semaines passées à « la campagne », césures dans le quotidien bétonné. Mais depuis toute petite, c’est la période estivale qui a une saveur plus prononcée d’aventures : le moment où, avec ma mère, je pars camper quelques semaines dans les Alpes. Ce sont ces montagnes fabuleuses qui m’attirent, et que j’explore passionnément.

« Le Dépaysement aux portes de chez nous :Chartreuse, Belledonne, Vercors… à pied et à vélo« 
Partir à l’aventure depuis chez soi, en France, c’est possible !…
Pour ma part, le point de départ fut à l’orée des Alpes, à proximité de Grenoble. En ligne de mire, trois écosystèmes montagnards bien distincts : le Vercors, la Chartreuse et Belledonne.
L’idée était simple : se focaliser sur un petit secteur de 5 km de diamètre représentatif de chacun des massifs, à explorer en y retournant au fil des saisons.
Pour pousser la cohérence de la démarche, et dans l’idée de vivre un vrai « voyage » sans s’éloigner, les sorties se sont effectuées à vélo et à pied au départ de chez moi. »

Crédit photographique: Ambre de Lalpe

Blancard Cat : « La liste rouge »

Formée à l’école des Arts décoratifs de Strasbourg. Pendant 15 ans, j’ai travaillé dans l’édition
jeunesse comme illustratrice, spécialisée depuis 10 ans dans les techniques du livre animé et du POp’up,
j’expose et anime des ateliers et des interventions autour d’une exposition « Le Pop’up un objet d’art ».
J’enseigne le dessin au Centre d’art contemporain Polaris, à Istres depuis 2021. Dessinatrice naturaliste,
j’ai entamé une réflexion sur notre rapport aux autres vivants avec l’exposition « La liste rouge » portraits
d’animaux à taille réelle accompagnés de textes; pensées, réflexions, extraits d’auteurs, ainsi que
« Terraliben » dans laquelle j’explore les éléments « matrice » de notre planète, le végétal, les insectes, le
plancton, le corail, le minéral, les glaciers… travail en cours
Résumé de votre intervention
L’Exposition « La liste rouge » est une série de dessins naturalistes au stylo bic rouge, d’animaux grandeur
nature, accompagnés de textes; réflexions, pensées, extraits d’auteurs. Je questionne notre manière d’être
au monde, quelle place on laisse à nos coloc’à Terre? Comment on habite et on consomme le monde?

Crédit photographique: Blancard Cat

Blancard Cat :

« La liste rouge »

Formée à l’école des Arts décoratifs de Strasbourg. Pendant 15 ans, j’ai travaillé dans l’édition
jeunesse comme illustratrice, spécialisée depuis 10 ans dans les techniques du livre animé et du POp’up,
j’expose et anime des ateliers et des interventions autour d’une exposition « Le Pop’up un objet d’art ».
J’enseigne le dessin au Centre d’art contemporain Polaris, à Istres depuis 2021. Dessinatrice naturaliste,
j’ai entamé une réflexion sur notre rapport aux autres vivants avec l’exposition « La liste rouge » portraits
d’animaux à taille réelle accompagnés de textes; pensées, réflexions, extraits d’auteurs, ainsi que
« Terraliben » dans laquelle j’explore les éléments « matrice » de notre planète, le végétal, les insectes, le
plancton, le corail, le minéral, les glaciers… travail en cours
Résumé de votre intervention
L’Exposition « La liste rouge » est une série de dessins naturalistes au stylo bic rouge, d’animaux grandeur
nature, accompagnés de textes; réflexions, pensées, extraits d’auteurs. Je questionne notre manière d’être
au monde, quelle place on laisse à nos coloc’à Terre? Comment on habite et on consomme le monde?

Crédit photographique: Blancard Cat

Olivier Teilhard  : « Vautours en Vercors »

 

Le Parc du Vercors est investi dans des programmes de réintroduction depuis son existence. Le dernier en date permet au gypaète barbu de faire sa réapparition sur les falaises depuis plus de 150 ans. L’utilité des réintroduction n’a de sens que si elles s’accompagnent d’action de lutte contre les menaces qui pèsent encore sur l’espèce, et par ricochet, sur toute la guilde des vautours.
Le Vercors, grâce à ces réintroductions peut s’enorgueillir de compter les 4 espèces de Vautours sur son territoire : le Vautour Fauve, le Vautour Moine (retour naturel), le Vautour Percnoptère (retour naturel) et enfin le Gypaète Barbu.
La présence de ces vautours est le signe d’un écosystème de qualité, qui peut les accueillir et offrir suffisamment de nourriture pour leur subsistance. Autour d’eux de nombreux Humains dont des bénévoles, les veillent et assurent un suivi des populations très fin. Parmi eux, Olivier Teilhard parcourt le sud du massif depuis de nombreuses années : bénévole pour le suivi des vautours et photographe, son action témoigne de la richesse mais aussi de la fragilité de la présence des vautours. Puissent ses images permettre de mieux les faire connaître et donc de les préserver : leur présence est primordiale pour la bonne santé et la résilience des écosystèmes.
Il appartient donc à chacun d’entre nous de continuer à connaître, à apprendre et à s’émerveiller de ces Vautours, pour rendre leur retour pérenne dans leur milieu naturel !

 

 crédit photographique: Olivier Teilhard

Olivier Teilhard  :

« Vautours en Vercors »

Le Parc du Vercors est investi dans des programmes de réintroduction depuis son existence. Le dernier en date permet au gypaète barbu de faire sa réapparition sur les falaises depuis plus de 150 ans. L’utilité des réintroduction n’a de sens que si elles s’accompagnent d’action de lutte contre les menaces qui pèsent encore sur l’espèce, et par ricochet, sur toute la guilde des vautours.
Le Vercors, grâce à ces réintroductions peut s’enorgueillir de compter les 4 espèces de Vautours sur son territoire : le Vautour Fauve, le Vautour Moine (retour naturel), le Vautour Percnoptère (retour naturel) et enfin le Gypaète Barbu.
La présence de ces vautours est le signe d’un écosystème de qualité, qui peut les accueillir et offrir suffisamment de nourriture pour leur subsistance. Autour d’eux de nombreux Humains dont des bénévoles, les veillent et assurent un suivi des populations très fin. Parmi eux, Olivier Teilhard parcourt le sud du massif depuis de nombreuses années : bénévole pour le suivi des vautours et photographe, son action témoigne de la richesse mais aussi de la fragilité de la présence des vautours. Puissent ses images permettre de mieux les faire connaître et donc de les préserver : leur présence est primordiale pour la bonne santé et la résilience des écosystèmes.
Il appartient donc à chacun d’entre nous de continuer à connaître, à apprendre et à s’émerveiller de ces Vautours, pour rendre leur retour pérenne dans leur milieu naturel !

 

 crédit photographique: Olivier Teilhard

Les films

Film Nais au pays des loups
Baptiste Deturch : « Le Pari »

Haut savoyard, je parcours les Alpes, la France et l’Europe, caméra à la main. Diplômé en biologie écologie, j’allie ma passion pour l’image et le sauvage et j’intègre l’IFFCAM en 2015 (école de cinéma animalier).

Sortit diplômé de cette école unique en Europe j’entame ma carrière dans le cinéma animalier en collaborant sur différents projets avec notamment Anne et Erik Lapied puis Daniel Rodrigues pour qui je réalise le montage de son film.
En Parallèle, je pars en Roumanie pour épauler Eve Cerubini, Victor Jullien et Jérome Fatalot dans la réalisation de leur film sur les ours des Carpates.
Ma vocation de participer à la préservation de la nature m’offre la possibilité de travailler avec le CEN de Haute-Savoie puis avec la LPO AuRA. Ces travaux aboutissent à la réalisation de films pédagogiques.
Enfin, en 2020 je sort mon premier film en tant que réalisateur : Fjellrev la quête scandinave. Une aventure sur les terre suédoises et norvégiennes à la recherche du rare renard polaire.
Puis en 2023 sort mon dernier film, Le Pari , un métrage réalisé en un an, en montagne, pour parler d’oiseaux de plus en plus rares et menacés.

Crédit photographique : Lea Calori

Jérôme Bouvier : « Gabon, La forêt qui soigne »

Jérôme Bouvier est chef opérateur et cinéaste animalier reconnu, résidant dans la région. Il parcourt le monde depuis des années pour la télévision et le cinéma, aux côtés de Luc Jacquet et de Jacques Perrin notamment. Ses voyages et son activité l’amènent depuis des années à s’interroger sur la place du Sauvage sur notre planète. Il met ses images, sa sensibilité et ses relations au service de la programmation du FESTIWILD. Il est le président de l’association Festiwild..

Evènements sonores :

Boris Jollivet : « Le Grand orchestre des petites bêtes »

Séance avec Boris Jollivet preneur de son spécialisé dans les sons de la nature.

Boris Jollivet nous invite à un voyage sonore, il capte les sons de la nature.

Vol du bourdon, araignées rythmiciennes et autres petites bêtes vous seront devenus familiers.
Au-delà de la simple écoute, il propose de sentir et ressentir la nature et ses habitants à travers des expériences sonores.
Une invitation à l’écoute !

Fernand Deroussen et Xavier Marion : « Espace Sonore Audiophile »

Fernand Deroussen: Audionaturaliste professionnel depuis plus de 30 ans. Je parcourt le monde en quête des plus beaux chants d’animaux et paysages sonores de la planète. Réalisateur de plus de 200 CD et ouvrages sur les sons de la nature, je participe à de nombreux films sur la nature (France sauvage ARTE, Le plus beau pays du monde France 2, Terre des ours film 3D cinéma, Le règne animal film cinéma etc.).

Xavier Marion: Originaire du centre de la France (Indre) ma famille décide de s’installer à plan de baix(vercors sud)fin des années 70. À l’âge de huit je prends mes premiers bain de nature. Mes cinq sens sont en éveils. Équipé d’un petit appareil photo je commence à immortaliser mes découvertes. À partir de ce moment-là j’ai commencé à ouvrir des livres d’ identifications (ornithologie,botanique etc…). C’est vraiment à ce moment là que ma vie de photographe naturaliste a débuté et ne m’a jamais lâché avec des périodes plus ou moins intenses.

Durant deux jours mes sons vont accompagner les photos du photonaturaliste Xavier MARION avec pour thème « Entre Drôme et Vercors » en diffusion d’espace sur 4 panneaux plans Dyptique audio. Un diaposonore imaginé comme un jeu de découverte ou le son introduit l’ambiance et l’image apporte la solution?

 

Nol : « Cicada »

Plasticien-bricoleur, Nol  imagine des installations dans lesquelles se mêlent le dessin, le sonore, et tout un tas de petits objets récupérés, souvent désuets.

Il utilise le câble électrique, alimenté ou non, comme un trait de crayon dans l’espace  qui tisse un lien ou une circulation entre les éléments ;  et le son comme une respiration, un moyen de les animer.

C’est d’abord un travail de collecte (au travers de ses déplacements il accumule images, sons captés, croquis, bribes d’idées…) qui l’amène à la construction d’un espace imaginaire, ce que l’on pourrait nommer « paysage mental » : des souvenirs sensoriels,  sortis de leur contexte, qui s’entremêlent et invitent davantage au voyage plutôt qu’à une destination.

Sa dernière installation, « Cicada », est née de sa rencontre avec les cigales. Fasciné par ce petit insecte, à peine perceptible,  qui  produit pourtant  un son « démesuré », presque insoutenable pour l’oreille humaine.

A l’origine  ce sont des mues, glanées à droite à gauche,  puis viennent s’ajouter une sorte de ligne électrique à laquelle elles s’agglomèrent, de vieux isolateurs, des petites ampoules  leds  qui illuminent l’enveloppe fragile de l’insecte. Il y intègre un son ou plutôt des sons, bricolés à partir de petits moteurs qui, superposés,  simulent maladroitement la cymbalisation étourdissante de la cigale.
Un univers qui évoque celui de fiction ou peut être de science-fiction, dans lequel l’animal « s’humanise », questionnant  de manière individuelle notre co-habitation avec lui.

Plein air : sorties, conférences, ateliers & animations

Jérôme Breton : « Marche du Temps Profond »

Jérôme Breton anime des ateliers de reconnexion au vivant depuis 2019 pour les particuliers et pour les entreprises, notamment des Marches du Temps Profond et des ateliers de Travail Qui Relie.

La Marche du Temps Profond nous fait parcourir en 4,6 km les 4,6 milliards d’années de l’histoire de notre Terre (1m = 1 million d’années). Cette expérience transformatrice se déroule en 4 heures, en extérieur.
Une Marche du Temps Profond aide à mettre en contexte le riche héritage ancestral de l’humanité et donne un aperçu de l’interconnexion de toute forme de vie. Elle fait prendre conscience aux participant·e·s que la Terre n’est pas une toile de fond statique et passive sur laquelle les humains résident, mais un ensemble d’acteur·rice·s actif·ve·s complexes et interdépendant·e·s qui ont en elles·eux-mêmes la capacité de changer radicalement la Terre.

crédit phohographique: Eric Lenoir